Le major Albert Wanyoni, porte-parole de la force de la Communauté des Etats d'Afrique de l'Est a démenti toute implication des forces de l'EAC dans la résurgence des hostilités au Nord-Kivu. Il a fait cette mise au point sur les ondes de la Radio Okapi en réaction aux allégations faites par des belligérants.
Cet officier militaire soutient que les contingents de l'EAC déployés dans les territoires de Nyiragongo, Masisi et Rutshuru continuent d'opérer selon leur mandat.
Cela fait une dizaine de jours depuis que les combats ont repris entre les terroristes du M23 et les miliciens locaux dans trois territoires essentiellement (Rutshuru, Masisi et Nyiragongo). Dans ce contexte, les terroristes du M23 accusent l'unité burundaise de l'EAC de combattre aux côtés des forces locales d'autodéfense.
Depuis bien longtemps, le M23, supplétif de l'armée rwandaise, critique l'accord bilatéral de défense conclu le 28 août dernier entre la RDC et le Burundi. De leur côté, les groupes armés locaux " Wazalendo " accusent les contingents Kényans et Ougandais déployés dans le Nyiragongo et le Rutshuru, de soutenir les terroristes du M23 pour empêcher leurs avancées dans ces entités.
Ainsi, le major Albert Nyakundi, porte-parole de la force régionale estime qu'il s'agit d'une campagne de propagande par des fausses informations contre la force régionale. Il précise que les unités de la force régionale respectent le mandat qui leur a été confié par les Chefs d'Etats de l'EAC qui consiste à assurer la sécurité des civils et de leurs biens ainsi que la stabilité dans la région.
In fine, le major Albert Wanyoni a soutenu que les 4 unités; Kényane, Ougandaise, Sud-soudanaise et Burundaise n'ont jamais utilisé la force contre les groupes armés belligérants, mais ont multiplié leurs opérations de patrouille dans cette zone des combats depuis la reprise des hostilités.
David Mukendi
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