L'ONG Médecins Sans Frontières ( MSF) a exprimé son inquiétude face à la dégradation du contexte sécuritaire et humanitaire de façon consécutive due à l'intensification des attaques et intrusions des groupes armés contre la population et des structures sanitaires dans la partie Est de la RDC. Cette organisation non gouvernementale invite les belligérants au respect du droit humanitaire.
Selon le MSF, la partie ouest de Kibumba dans le territoire de Nyiragongo, au Nord-Kivu, a été le théâtre des tirs d'armes lourdes qui se sont fait entendre toute la matinée du samedi 28 octobre, où des combats sont toujours violents entre l'armée congolaise et groupes armés locaux contre les terroristes du M23 alors que les régions de Bambo, Kishishe et villages environnants, au territoire de Rutshuru, une accalmie a été observée en ce jour.
D'après Okapi, au moins deux structures de santé appuyées par le MSF se sont retrouvées au milieu des combats à l'arme lourde, respectivement le 23 et le 26 octobre entre le M23 et l'armée congolaise à Nyiragongo et Rutshuru. Ce qui a causé la fuite des dizaines de patients hospitalisés pour des cas de choléra à Kanyaruchinya au moment où à Bambo, une localité située à 60 kilomètres de Goma, d'autres personnes déplacées vivant dans les environs ont été blessées.
Au cours de ces combats, la zone a été vidée à près de 80% de ses habitants et quelques blessés ont été évacués par le MSF de Bambo vers l'hôpital de Kibirizi.
Face à ses différentes situations, le MSF condamne l'utilisation d'armes lourdes dans, autour ou contre les établissements de santé. Cette structure a en outre, rappelé aux belligérants que les structures et les véhicules médicaux doivent être respectés et protégés pour permettre aux agents de santé de soigner et transporter les patients dans un environnement sûr et sécurisé.
Gloire MALUMBA
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