Dans un communiqué, le ministère des Affaires étrangères justifie cette décision par les "entraves" qu'Antonio Guterres, secrétaire général des Nations Unies, aurait posées pour compromettre la participation pleine du Niger à la 78ème Assemblée générale de l'organisation en septembre à New York.

Les généraux au pouvoir avaient déjà exprimé leur mécontentement à l'égard des "agissements perfides" de M. Guterres, l'accusant d'entraver la présence du Niger à cette Assemblée, où le nouveau ministre des Affaires Etrangères, Bakary Yaou Sangaré, n'avait pas pris la parole. Ce dernier était le représentant du Niger à l'ONU avant le putsch.

Pendant ce temps, la situation sur le terrain se complexifie. Après une demande des autorités militaires, la France a commencé le retrait de ses troupes, qui comptaient jusqu'à 1.400 hommes déployés pour combattre le jihadisme.

Ce mouvement intervient après les retraits français du Mali et du Burkina Faso, pays également en proie à des tensions politico-militaires.

En parallèle, les États-Unis ont déclaré le changement de régime au Niger comme un "coup d'État", suspendant une aide économique de 500 millions de dollars.

Cependant, Washington maintient pour l'instant ses 1.100 soldats sur place, ainsi qu'une base de drones à Agadez.

le régime militaire ordonne à la coordonnatrice de l'ONU de quitter le pays

Jean Jill Mazuru



Source : https://fr.igihe.com/La-coordinatrice-de-l-ONU-au-Niger-mise-en-demeure.html