Déchu, l'évêque Dodo Kamba est accusé de malversation financière au sein du mouvement charismatique de réveil. Cette décision prise par les membres fondateurs et personnalités de cette structure est l'effet d'une goutte qui a fait déborder la vase.
Bien avant, Dodo Kamba était reproché de détournement des ressources confessionnelles et ecclésiastiques. A cela s'ajoute, la " révision frauduleuse " des textes statutaires de l'Eglise de Réveil au Congo (ERC).
" Les textes utilisés actuellement ne sont connus officiellement de personne et ils sont falsifiés, ils ignorent ou excluent la catégorie des membres fondateurs. Le nom de l'ERC est devenu monnaie d'échange personnelle et objet de moquerie…", déplorent-ils.
Les membres fondateurs de l'Eglise de Réveil au Congo (ERC ) reprochent également à " l'évêque " Dodo Kamba d'utiliser " abusivement la réputation confessionnelle, de démagogie, de clientélisme, de cupidité, l'égoïsme et d'exclusion " comme mode de gestion des conflits.
" Les divers fonds provenant des sources officielles et les dotations des partenaires à différentes circonstances sont utilisés comme des frais personnels ", ont fustigé les membres fondateurs et personnalités du Mouvement charismatique de réveil dans une correspondance adressée à Dodo Kamba.
En même temps, ils ont déploré le fait que le désormais ex-représentant légal aurait chassé le pasteur Albert Kankienza, l'un des fondateurs de l'Eglise de Réveil au Congo (ERC) qui, précise la source, a dirigé l'ERC durant une vingtaine d'années. À ces griefs l'emprisonnement des collaborateurs du général Sony Kafuta, de l'Église armée de l'Eternel.
" De notre analyse en tant que géniteurs de cette organisation, nous avons noté que votre gestion individualisée de l'ERC constitue un danger et une maladie pour lesquels il faut apporter des remèdes urgents et efficaces ", ont-ils écrit dans la correspondance sus évoquée.
Après l'expiration de l'ultimatum de 15 jours, les pères de l'Église de Réveil du Congo (ERC) sont passés à la vitesse supérieure contre l'évêque général Dodo Kamba Israël, responsable de l'église Sacerdoce Royal qui n'était plus en odeur de sainteté avec ses pairs.
Samuel Nakweti
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