Au cours de la plénière du mercredi 11 octobre consacrée à la clôture du budget de l'année 2022, le président de l'assemblée nationale, Christophe Mboso a fait une mise au point concernant les propos et menaces de déstabilisation proférées par certains congolais, allusion faite au général déserteur John Numbi.
D'entrée de jeu, Mboso a appelé les congolais à ne pas céder face aux politiciens en manque de positionnement qui, selon ses propos, tentent de décrédibiliser le processus électoral à travers des messages depuis l'étranger.
" Pour la toute première fois, le 20 décembre 2023 se tiendront les élections générales dans notre pays et la démocratie sera entièrement restituée à la base, et ce, sur fonds propres. Pendant que nous sommes tous préoccupés à accompagner cette volonté ouvertement affichée pour des élections libres, inclusives et transparentes. Les ennemis du peuple, politiciens en perte de positionnement, sont concentrés dans leurs officines, à Kinshasa et à l'étranger, pour relayer des messages contre ce processus dignement mené par la Commission électorale nationale indépendante ", a lancé Christophe Mboso soulignant que " personne n'a empêché personne à participer au processus électoral en cours ".
Encore, Mboso accuse l'ancien régime dont il faisait d'ailleurs partie, d'avoir pris en otage les ressources du pays en instituant la gabegie financière et le despotisme.
" C'est pourquoi, du haut de cette tribune, je transmets le présent message de notre peuple à tous ces pêcheurs en eaux troubles. Pendant plus de 20 ans, vous avez pris notre pays et ses ressources en otage, vous partageant terres et biens de la République, entretenant gabegie et despotisme sans gêne et ce, dans vos intérêts personnels et d'un petit groupe au détriment de l'ensemble du peuple. Vous n'avez aucune leçon pour le peuple, ni aucun modèle institutionnel à offrir. La République Démocratique du Congo ne cèdera plus jamais aux idées surannées d'un autre siècle ni à la pression tendant à la bavure d'un partage arbitraire du pouvoir par la voie des dialogues sans fondement ", a martelé Christophe Mboso.
En réponse aux " menaces " de Numbi, Mboso a assuré que les forces armées et de la police " ne suivront plus jamais des messages flatteurs et illégitimes appelant à la déstabilisation du pays, des messages lancés de l'extérieur par des civils et criminels fugitifs, qui ont bénéficié des grades au sommet de l'armée par clientélisme ".
Le président de la Chambre Basse du Parlement congolais a conclu son allocution en soutenant que les forces armées et de la police en osmose avec le peuple n'agiront que comme forces républicaines en vue de l'affirmation irréductible de la souveraineté nationale.
David mukendi
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