La modernisation de l'administration publique s'avère être un préalable pour le développement de l'Etat congolais. Ce processus de changement axé sur l'adaptation des administratifs aux enjeux actuels par la formation, impose au gouvernement des réformes dans ce secteur.
Lors de la cent dix-septième réunion du Conseil des ministres tenue à la Cité de l'Union Africaine ce vendredi 27 octobre, le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi a enjoint le Vice-premier ministre et ministre de la Fonction publique, Jean-Pierre Lihau, à tout mettre en œuvre pour garantir la formation des jeunes cadres de l'administration publique en RDC.
" Le Président de la République a instruit le Vice-Premier ministre de la Fonction publique de mettre tout en œuvre pour perpétuer la marche du train de réforme et de garantir une bonne formation de ces jeunes cadres de l'administration publique ", rapporte le porte-parole du gouvernement Patrick Muyaya dans le compte rendu du Conseil des ministres.
Selon le porte-parole du gouvernement, le Chef de l'Etat a réitéré sa détermination à définir de manière pragmatique le système administratif moderne et d'établir une fonction publique professionnelle qui passent par une formation continue des agents de l'État et le rajeunissement, en vue de développer la capacité nécessaire, une nouvelle culture administrative et une éthique professionnelle.
Dans cette optique, Félix Tshisekedi a présidé mardi 24 octobre dernier à l'hôtel Kempesky, la cérémonie de clôture de la 8ème promotion et par ricochet l'ouverture de la 9ème promotion de l'Ecole Nationale d'Administration (ENA). Au total, 99 Énarques dont 14 femmes de cette promotion baptisée " Simon Kimbangu " ont fini leur formation pour servir l'Etat congolais et relever le niveau de son Administration Publique.
À en croire le Président Tshisekedi, l'Ecole nationale d'administration (ENA) démontre une nouvelle fois son aptitude à injecter chaque année dans le circuit administratif, des cadres de premier plan pour lequel il a formulé le vœu de l'adoption d'une attitude " exemplaire empreinte de dignité".
In fine, cette politique de renouvellement du système administratif congolais est envisageable, selon le Président de la République, afin de mettre fin aux antivaleurs qui entachent le noble corps, notamment le clientélisme et la corruption. Il a rappelé également son engagement pris dans le sens du renforcement des capacités de l'ENA et de la construction d'un campus moderne à Kinshasa.
Samuel Nakweti
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