Accablés par des graves griefs, notamment " l'exploitation illicite et alluvionnaire des mines d'or et des diamants ", trente-cinq (35) expatriés dont treize (13) sujets chinois et vingt-deux africains ont été expulsés, depuis jeudi 12 octobre 2023, des sites miniers du territoire de Banalia, à 128 Km, au Nord-est de la ville de Kisangani, dans la province de la Tshopo.
Ces expatriés ont, apprend POLITICO.CD des sources administratives locales citées par l'agence congolaise de Presse, engagé pendant plusieurs mois des machines Poncelet dans les sites miniers de Mangi, une localité du secteur de Baboa, dans le groupement de Bambule, en territoire de Banalia.
Selon l'administrateur du territoire, Gilbert Sinambana, l'expulsion de ces sujets étrangers de son entité de responsabilité a été motivée par une instruction de l'autorité provinciale.
" Ces étrangers faisaient l'exploitation alluvionnaire avec les machines Poncelet. Le texte réglementaire du pays interdit la présence des sujets étrangers dans les sites miniers. Tous ont quitté et deux qui s'étaient cachés ont été évacués par les jeunes du village. L'expulsion de ces 13 sujets chinois et 22 expatriés africains est faite sur instruction du Gouverneur ", a-t-il signifié.
Fort de ses richesses en sous-sol, Banalia est une entité stratégique pour des exploitants des matières premières. Des étrangers et locaux envahissent des mines d'or dans les localités environnantes de la cité. Cependant, parmi eux, certains ne disposent pas des permis d'exploitation.
En avril 2023, 16 autres chinois ont été expulsés des sites du territoire de Basoko, après quatre ans d'exploitation illicite et de la pollution de la rivière Aruwimi, important affluent se jetant dans le Fleuve Congo. Le gouvernement les accusait de polluer les eaux et l'environnement suite à l'exploitation anarchique des matières premières.
Serge SINDANI
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