Les questions relatives à l'aide au développement de la RDC, au départ de la Mission des Nations Unies, ainsi qu'à l'insécurité dans l'Est, ont été au centre des échanges entre le Chef de l'État, Félix-Antoine Tshisekedi et Christophe Bigot, directeur Afrique et Océan Indien du ministère français des Affaires étrangères, vendredi 10 novembre à Kinshasa.
Le diplomate français a indiqué devant la presse qu'avec le Président de la République, ils ont aussi évoqué l'effort " considérable " qui est mené à bien ici par l'Agence française de développement pour développer des projets dans les secteurs de l'eau, l'agriculture, la santé et l'enseignement supérieur, avec une attention particulière à la jeunesse.
En ce qui concerne le départ de la Mission onusienne en RDC (MONUSCO), Christophe Bigot a expliqué que souhaitant que ce désengagement soit une " réussite ", la France travaille en tant que " plume " du projet de résolution qui sera examiné au Conseil de sécurité des Nations Unies en décembre prochain.
Au sujet de la crise sécuritaire dans l'Est de la RDC, le directeur Afrique et Océan Indien du ministère français des Affaires étrangères a relevé que le Président français, Emmanuel Macron, " est très engagé sur le sujet " pour faire en sorte que la violence retombe et que la souveraineté de la RDC soit pleinement exercée à l'intérieur de son territoire.
Dans le même registre, en séjour à Kinshasa fin octobre dernier, l'opposant français et figure emblématique de la scène politique française, Jean-Luc Mélenchon avait également condamné la reprise des activités militaires d'agression au moment où la RDC s'apprêtait à organiser des élections générales prévues le 20 décembre prochain.
" J'attends que la condamnation de la France, par la résolution que présente mes collègues, fasse ressaisir le Rwanda. La RDC aspire à la paix et à organiser ses élections comme elle l'entend. Nous souhaitons que le Rwanda abandonne ses visées expansionnistes qu'on a entendu prononcer le président Kagame ", déclarait-il.
Le leader du parti " La France insoumise " avait aussi expliqué que les députés français qui l'ont accompagné étaient signataires d'une proposition devant l'Assemblée nationale de France qui " condamne les intrusions et les exactions faites par le Rwanda sur le territoire congolais ".
Au Conseil de sécurité des Nations Unies, il y a deux mois, la France avait formulé la demande de contraindre les terroristes du Mouvement du 23 mars (M23) au cantonnement, tel que convenus par les Chefs d'État lors du sommet quadripartite de Luanda.
Monge Junior Diama
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