Les lynchages des tutsi congolais sur la place publique et sous l'instigation du pouvoir et la complaisance des services de sécurité quand elles ne sont pas carrément complices sinon actrices.
En RDC le discours de haine et incitation à la violence sont l'émanation des politiciens et des acteurs de la société civile. Ils bénéficient d'une garantie d'impunité.
On en arrive à s'en prendre à des militaires en uniforme pour leur facies. Ils sont brulés vifs et manger an pleine air.
La tragédie de Malemba-Nkulu sur la communauté kasaïenne nous rappelle la monstruosité des criminels et l'indifférence sinon la démission de l'autorité.
Il y a eu le carnage de Goma.
Ces événements nous submergent, nous engloutissent dans un torrent d'émotions contradictoires et nous fatiguent profondément.
Il n'est pas rare de se sentir dépassé par l'émotion en face de tels événements. La terreur, la colère, ou l'incrédulité peuvent nous envahir.
Ces moments de crise rendent difficile une pensée claire et rationnelle. Les expressions habituelles utilisées pour décrire ces horreurs semblent alors perdre tout leur sens, résonnant comme des échos vides et abstraits.
À l'opposé, le gouvernement congolais et ses relais adoptent une approche plus distanciée, analysant les événements avec un cynisme, une froideur et un détachement qui paraissent presque inhumains.
Aucune action contre les criminels.
D'autres contextualisent rationnellement ces événements dans leur cadre historique ou politique, mais semblent incapables de ressentir ou d'exprimer de la compassion pour les victimes.
Cette divergence dans les réactions humaines face à la tragédie est perturbante.
Elle soulève des questions sur notre nature commune en tant qu'êtres humains et sur notre capacité à ressentir de l'empathie.
Les tragédies nous confrontent à nos propres limites. Ils nous forcent à affronter l'horreur, la violence et la mort, mettant à l'épreuve notre humanité.
Face à ces épreuves, nous avons un choix à faire : soit nous laisser submerger par nos émotions, soit tenter de comprendre et d'agir.
Ce choix est crucial car il définit notre identité et nos valeurs, influençant profondément qui nous sommes et ce que nous aspirons à devenir.
Tite Gatabazi
Source : https://fr.igihe.com/Face-a-la-tourmente-en-RDC.html
0 Commentaires