Face à des obstacles rencontrés dans la poursuite de la justice à Kinshasa, la famille de Chérubin Okende a opté pour une démarche judiciaire en Belgique.

Cette décision repose sur le fait que le général Christian Ndaywel Okura, accusé d'être impliqué dans l'affaire, possède la nationalité belge depuis 2005.

La plainte, déposée à Bruxelles le 7 novembre auprès d'un juge d'instruction du tribunal de première instance, vise à établir la responsabilité du général Okura dans l'enlèvement, la torture et l'assassinat de Chérubin Okende.

Cette démarche souligne la complexité et la portée internationale de l'affaire. Elle met en lumière les défis rencontrés dans la recherche de la justice dans des affaires impliquant des personnalités de haut rang et des enjeux transnationaux.

L'implication d'un officiel supérieur congolais de haut rang et l'interaction entre les systèmes judiciaires congolais et belge ajoutent des dimensions supplémentaires de diplomatie et de droit international à cette affaire.

Le dépôt de cette plainte à Bruxelles pourrait être un tournant significatif dans l'affaire, offrant potentiellement un nouveau chemin vers la justice pour la famille Okende.

Cela pourrait également servir de précédent pour d'autres cas où la justice locale est entravée ou inaccessible, soulignant l'importance de la coopération judiciaire internationale dans la lutte contre l'impunité.

La décision de la famille Okende de chercher justice à l'étranger est un pas audacieux qui pourrait influencer non seulement le dénouement de cette affaire spécifique, mais aussi la manière dont de telles affaires sont traitées à l'avenir.

L'opposant Moïse Katumbi au domicile de Chérubin Okende, député d'opposition et porte-parole de son parti. © Pascal Mulegwa / RFI

Tite Gatabazi



Source : https://fr.igihe.com/La-famille-Okende-porte-l-affaire-de-son-assassinat-a-Bruxelles.html