Ces annonces sont significatives à plusieurs égards et soulèvent des points critique.

Ces déclarations confirment la stratégie désespérée du gouvernement face à la menace du M23.

L'engagement des wazalendo et des mercenaires, bien qu'ils soient considérés comme nécessaires pour renforcer l'armée régulière congolaise (FARDC), démontre une escalade significative dans la gestion du conflit.

L'utilisation de forces non conventionnelles, telles que les civils armés et les mercenaires, est en contradiction directe avec la Constitution congolaise.

Cette approche soulève des préoccupations sérieuses concernant le respect de l'état de droit et des principes démocratiques en RDC.

D'un côté, le président affirme que la RDC ne traverse pas de crise politique, mais d'un autre côté, il reconnaît la progression du M23 et l'impact de cela sur les élections dans les zones qu'ils contrôlent que sont les territoires de Rutshuru et Masisi.

Cette contradiction suggère une certaine incohérence dans la politique gouvernementale.

L'engagement de civils armés et de mercenaires constitue une violation claire de la Constitution congolaise. Il est crucial que le président Tshisekedi adhère aux lois nationales et évite de recourir à des méthodes non conventionnelles pour résoudre les conflits.

L'utilisation de telles forces peut exacerber la situation sécuritaire en RDC. Ces groupes, souvent difficiles à contrôler, sont responsables des abus contre les populations civiles.

Les contradictions dans le discours de Tshisekedi augmentent le mécontentement de l'opposition, qui le perçoit comme incapable de gérer le pays et de respecter les institutions démocratiques.

Tite Gatabazi



Source : https://fr.igihe.com/Le-blanchiment-des-wazalendo-par-Tshisekedi.html