Hier, la CENI a réuni la quasi-totalité des candidats à la présidentielle. Elle s'est heurtée à une fin de non-recevoir de signature du code de conduite.

La CENCO met en doute la crédibilité du fichier électoral, plusieurs chiffres diffèrent concernant le nombre des électeurs. Ce qui n'augure rien de bien.

Les groupes armés actifs dans le pays, notamment les Forces démocratiques alliées (ADF), les FDLR et wazalendo continuent de terroriser les populations civiles. Ces groupes ont déjà attaqué plusieurs bureaux électoraux et ont menacé de perturber le processus électoral.

Des images insoutenables en provenance du territoire de Malemba Nkulu dans le Haut Lomami font le tour des réseaux sociaux. La chasse au Kasaïens y fait rage avec des atrocités.

Pour la première fois le gouvernement congolais reconnait " le crime du Capitaine Patrick Kabongo uniquement pour son facies ". Mais il n'est pas un cas isolé. Et le gouvernement est accusé d'entretenir le discours de haine et incitation à la violence en garantissant l'impunité aux criminels.

L'insécurité est également un problème dans d'autres régions du pays, notamment dans le Kasaï, où des conflits intercommunautaires ont fait des centaines de morts ces dernières années.

En Ituri, dans le Minembwe au Sud Kivu et au Kwamouth dans le Bandundu.

L'insécurité constitue un obstacle majeur à la tenue d'élections libres et transparentes en RDC. Les groupes armés pourraient empêcher les électeurs de se rendre aux urnes ou de voter librement.

Ils pourraient également perturber le transport des bulletins de vote et des résultats des élections.

L'insécurité a des conséquences directes sur les préparatifs électoraux en RDC. Elle rend difficile la tenue de campagnes électorales dans les zones à risque. Les candidats et les militants politiques sont souvent menacés ou attaqués par les groupes armés.

L'insécurité a également un impact sur l'enregistrement des électeurs. Les personnes qui vivent dans les zones à risque ont du mal à s'enregistrer comme électeurs.

Enfin, l'insécurité pourrait perturber le jour du scrutin. Les électeurs pourraient être empêchés de se rendre aux urnes ou de voter librement.

Il existe plusieurs solutions possibles pour lutter contre l'insécurité en RDC et garantir la tenue d'élections libres et transparentes.

Le gouvernement devrait renforcer les capacités des forces de sécurité pour lutter contre les groupes armés. Il devrait également s'efforcer de trouver une solution politique aux conflits intercommunautaires.

La communauté internationale devrait également apporter son soutien à la RDC dans ses efforts pour lutter contre l'insécurité. Elle pourrait notamment fournir une assistance militaire et financière aux forces de sécurité du pays.

La tenue d'élections libres et transparentes est essentielle pour la stabilité de la RDC. Le gouvernement du pays et la communauté internationale doivent travailler ensemble pour surmonter le défi de l'insécurité et garantir le succès des élections de 2023.

Tite Gatabazi



Source : https://fr.igihe.com/RDC-les-defis-des-preparatifs-electoraux-face-a-l-insecurite-generalisee.html