Le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Denis Kadima s'est félicité ce vendredi 29 décembre au Centre Bosolo à Kinshasa, de la bonne tenue des élections générales, organisées il y a plus d'une semaine, qui selon lui, " a fait entrer la République démocratique du Congo dans une nouvelle ère ".
" Quand nous avons des problèmes d'ordre opérationnel, c'est des difficultés. Nous n'avons jamais aspiré à gérer un processus qui ne rencontre aucune difficulté. Ce qui compte ce n'est pas avoir des difficultés, ce qui compte c'est ce que vous faites face aux difficultés. Et je pense que la CENI a mis tout en œuvre ", a-t-il déclaré en début de soirée devant la presse.
Étayant ses propos, le numéro un de la centrale électorale a insisté sur le fait que l'actuel processus électoral a permis au pays d'étendre l'inclusivité liée aux questions électorales, ce que le pays n'a, selon lui, " jamais connu " depuis l'organisation des premières élections démocratiques, il y a 17 ans.
" Quand vous observez nos différents cycles électoraux, vous allez vous rendre compte que depuis 2006 à ce jour, nous n'avons jamais eu un tel niveau d'inclusion. À l'époque, on nous a jeté des fleurs, ceux qui craignaient ne pas être candidats, ont découvert que mêmes eux ont été acceptés. 100.000 candidats c'est du jamais fait ", a affirmé Denis Kadima.
Cependant, malgré ses propres éloges aux élections qu'il a organisées, Denis Kadima n'est nullement épargné par les critiques venant directement de l'opposition politique congolaise et de certaines missions d'observation électorale. Si Martin Fayulu et Moïse Katumbi ont accusé ce dernier d'avoir organisé un " simulacre d'élections ", la MOE CENCO-ECC a récemment indiqué avoir enregistré " certaines irrégularités qui remettent en cause la crédibilité des résultats dans certains centres de vote ".
Monge Junior Diama
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