Cette situation a poussé de nombreux jeunes à opter pour des aventures d'un soir, des amis avec avantages, ou même à s'abstenir complètement de sortir.

Maintenant, la question se pose : Ces alternatives sont-elles sûres ? Je vous laisse y réfléchir.

La Pistanthrophobie est identifiée comme la peur d'être blessé dans une relation amoureuse, classée comme un type de trouble anxieux caractérisé par une peur persistante, irrationnelle et excessive.

Les individus atteints de phobies ont tendance à éviter les situations ou les personnes déclencheuses pour atténuer l'anxiété, même lorsqu'il n'y a pas de menace réelle. Ces peurs peuvent perturber les routines quotidiennes, nuire aux relations, entraver la productivité au travail et diminuer l'estime de soi.

Bien qu'il n'existe pas de recherche approfondie sur la Pistanthrophobie en particulier, elle relève de la catégorie des phobies spécifiques liées à une situation ou un objet particulier.

Ceux qui ont cette phobie craignent souvent d'être de nouveau blessés, les conduisant à éviter d'entrer dans de nouvelles relations comme mécanisme de défense contre la douleur potentielle.

Cependant, éviter les relations signifie également passer à côté des aspects positifs qu'elles peuvent offrir. Cette évitement peut entraver la chance de gagner en perspective ou en compréhension dans les relations futures.

Semblable à d'autres phobies, la Pistanthrophobie est souvent déclenchée par une expérience passée ou une personne. Des rencontres négatives dans des relations passées, telles que se sentir blessé, trahi ou rejeté, peuvent instiller une peur profonde chez les individus.

Dr Gail Saltz, professeure associée de psychiatrie, note que certaines personnes atteintes de cette phobie n'ont peut-être pas vécu de mauvaise relation mais abritent de l'anxiété, une faible estime de soi et une peur du rejet ou de la trahison potentielle.

Les conséquences d'une relation traumatisante, marquées par des sentiments de rejet, de trahison, de douleur, de tristesse et de colère, contribuent à la phobie.

Acacia, âgée de 26 ans, fournit un exemple réel. Ayant vécu deux relations passées étiquetées comme EXs, elle est célibataire depuis deux ans. Ses excuses sont que dans cette génération, il est très difficile de trouver le vrai amour, la loyauté, quelqu'un en qui avoir confiance et à qui se dédier, ils mentent toujours, ou partent et le pire scénario brise.

Acacia a fait face à des avances d'hommes, caractérisés selon les normes sociétales comme "chics" avec des looks, de la richesse, et ne manquant pas de caractère.

Étonnamment, elle les a tous rejetés, et après réflexion, il semble qu'Acacia, comme beaucoup d'entre nous, pourrait être aux prises avec ce trouble. Le reconnaissons-nous ? Pouvons-nous le surmonter ? Notre passé doit-il dicter notre avenir ?

En quête de réponses, nous nous sommes tournés vers la mère d'Acacia, Tante Ruth, pour obtenir des conseils. Selon elle, de telles peurs n'étaient pas courantes à leur époque.

À l'époque, l'amour commençait par le respect, et un homme exprimait son intérêt en emmenant une femme chez lui. La progression de là conduisait souvent à une famille. La question demeure : Que devons-nous faire face à cette lutte moderne avec la peur de l'implication romantique et de l'amour ? Cela mènera-t-il à la Gamophobie, la peur de se marier ou d'être impliqué dans une relation engagée ?

Franck_Espoir Ndizeye



Source : https://fr.igihe.com/Comprendre-la-Pistanthrophobie-et-ses-repercussions-sur-les-rencontres.html