Lors de la première journée de la 28e Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP28) jeudi 30 novembre, l'adoption du fonds a été une étape significative vers le soutien des pays touchés par des événements climatiques graves, tels que le Rwanda.
L'opérationnalisation du fonds marque un moment pivot, les gouvernements ayant rapidement promis leur soutien dès sa création.
En seulement une heure après la décision, plus de 420 millions de dollars ont été promis, reflétant une détermination collective à aider ceux les plus touchés par le changement climatique.
Les contributions comprenaient 100 millions de dollars de la nation hôte, les Émirats arabes unis, 17,5 millions de dollars des États-Unis et 10 millions de dollars du Japon. L'Union européenne a promis 245,39 millions de dollars, dont un engagement significatif de 100 millions de dollars de l'Allemagne, tandis que le Royaume-Uni a promis 75 millions de dollars au Fonds de pertes et dommages, soulignant la nécessité d'une assistance significative pour les régions les plus vulnérables du monde.
Le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres, a salué la décision d'opérationnaliser le Fonds de pertes et dommages, soulignant son rôle crucial dans la dispensation de la justice climatique.
Il a exhorté les leaders mondiaux à se rallier derrière cette initiative, soulignant l'importance de soutenir les nations vulnérables aux prises avec les effets néfastes du changement climatique.
Pendant des années, la demande d'un fonds pour aider les pays en développement à faire face aux impacts liés au climat avait entravé les progrès des négociations climatiques mondiales. Julie-Anne Richards, responsable stratégique de la Collaboration pour les pertes et dommages (L&DC), a souligné l'urgence d'un soutien immédiat des nations développées pour faire face aux défis climatiques croissants auxquels sont confrontés les pays en développement.
Le besoin urgent du Rwanda de soutien du Fonds de pertes et dommages a été souligné la semaine dernière par Faustin Munyazikwiye, Directeur général adjoint de l'Autorité de gestion de l'environnement du Rwanda (REMA) et négociateur en chef à la COP28.
Munyazikwiye a mis en avant les inondations dévastatrices et les glissements de terrain en mai 2023, qui ont fait 135 morts et déplacé plus de 20 000 personnes dans les provinces de l'Ouest, du Nord et du Sud.
Il a souligné que le Rwanda a besoin de plus de 500 milliards de francs rwandais pour les interventions de récupération suite à ces catastrophes.
Le président Kagame a également assisté à la réception de l'Initiative des marchés durables (SMI) pendant la COP28 à Dubaï, où les discussions sur la résilience climatique et les partenariats mondiaux étaient primordiales.
La délégation rwandaise a réitéré le besoin de soutien du pays et a souligné l'importance du Fonds de pertes et dommages pour renforcer les stratégies de résilience climatique du pays.
Franck_Espoir Ndizeye
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