La discipline dans le secteur de transport en commun implique des mesures d'encadrement et de suivi. " Avec le problème de transport en commun à Kinshasa, si on ne sanctionne pas, c'est difficile pour les conducteurs de se conformer à la loi ", telle est la déclaration du ministre provincial des Transports, Amous Mbokoso, ce mardi 26 décembre.
Il a expliqué que la hausse des prix du transport en commun à Kinshasa a été occasionnée par la courtoisie routière décrétée à la veille des élections et fêtes de fin d'année.
Eu égard à cette situation, le numéro un des transports de la ville de Kinshasa a réitéré la nécessité d'adopter des mesures qui s'imposent. Selon lui, à partir du mois de janvier prochain, il y aura un nouvel ordre de mission pour permettre aux agents de la division urbaine de transport de reprendre le travail sur le terrain.
" Les transporteurs ont profité de la courtoisie routière décrétée à la veille des élections et des fêtes de fin d'année pour pratiquer des tarifs illicites. Les agents du ministère des Transports qui sont souvent sur le terrain pour faire respecter les prix et les itinéraires officiels ont été obligés de suspendre leur mission ", a déclaré Amous Mbokoso, ministre provincial des Transports.
Dans un communiqué de ministère provincial des Transports rendu public le 8 décembre dernier, le ministre de tutelle avait annoncé la suspension de tout contrôle routier sur toute l'étendue de la capitale jusqu'à nouvel ordre.
Gloire MALUMBA
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