Cette déclaration, qui s'appuie sur les observations de près de 25 000 observateurs déployés sur tout le territoire national, dénonce des irrégularités massives.

Parmi les principales irrégularités relevées, on peut citer :l 'absence d'organisation et de transparence dans l'ouverture des bureaux de vote, le bourrage des urnes, l'achat de votes, la violence et les intimidations à l'encontre des électeurs et des observateurs.

La CENCO et l'ECC concluent que ces irrégularités sont "d'une gravité telle qu'elles mettent en cause la crédibilité des résultats".

Elles appellent donc la Commission électorale nationale indépendante (CENI) à s'abstenir de publier les résultats.

La déclaration de la CENCO et de l'ECC est un coup dur pour le pouvoir du président Félix Tshisekedi, qui est donné vainqueur par les résultats provisoires de la CENI.

Cette déclaration risque d'aggraver les tensions et les contestations, déjà vives, qui entourent ces élections.

En effet, l'opposition, qui conteste déjà la victoire de Tshisekedi, est susceptible de se saisir de cette déclaration pour renforcer ses arguments. Elle pourrait également appeler à des manifestations de protestation.

Ces élections, qui étaient censées marquer la fin d'une période de crise politique en République démocratique du Congo, s'avèrent finalement être un scrutin chaotique aux conséquences imprévisibles.

La publication des résultats provisoires de la CENI, prévue pour le 31 décembre, devrait être l'occasion d'un nouveau bras de fer entre le pouvoir et l'opposition.

Il est possible que cette publication déclenche des violences et des troubles sociaux.

Dans un contexte de crise économique et sociale, ces élections pourraient avoir un impact déstabilisateur sur la République démocratique du Congo.

Monseigneur Donatien Nshole, porte parole de la CENCO

Tite Gatabazi



Source : https://fr.igihe.com/La-CENCO-denonce-des-irregularites-massives.html