Tous les yeux sont rivés sur le fronton de la cour constitutionnelle qui doit se prononcer demain vendredi sur le report ou pas des élections. Il faut avouer que ces élections portent en elles tous les dangers et ont même fait déjà des victimes.

Salomon Kalonda, conseiller spécial de Katumbi, le député Mike Mukebayi, Jean Marc Kabund, Stanislas Bujakera sont en prison pour des mobiles politiques. Les opposants sont harcelés comme jamais par un pouvoir aux abois. En effet, Tshisekedi et Kamerhe se font huer dans les meetings. Ce qui ajoute de la nervosité et la peur sinon la panique au sein de l'union sacrée.

Concernant la CENI, rien ne va et elle a du mal à le cacher. Les cartes d'électeurs sont illisibles, impossible de d'acheminer le matériel électoral.

Le budget initial de 300 millions de dollars américains n'a pas été entièrement débloqué, et les cartes d'électeurs sont ilisibles dans de nombreuses régions.

Dans ce contexte, le report des élections est une possibilité de plus en plus probable. Cette décision serait une nouvelle source de tension, et pourrait ouvrir une nouvelle crise politique et sociale dans le pays.

Si le report des élections est acté, il aura des conséquences importantes, il prolongera la crise politique et sociale dans le pays. Les tensions entre le pouvoir et l'opposition ne feront que s'aggraver.

Il affaiblira le pouvoir en place. Le report des élections sera perçu comme un signe de faiblesse du pouvoir, et pourrait entraîner une baisse de sa légitimité.

Il pourrait ouvrir la voie à une nouvelle violence. La frustration des électeurs pourrait se traduire par des manifestations ou des violences.

La situation en RDC est extrêmement volatile. Le report des élections pourrait avoir des conséquences désastreuses pour le pays.

Tite Gatabazi



Source : https://fr.igihe.com/Le-report-des-elections-en-RDC-une-nouvelle-crise-imminente.html