Quelle leçon tirer des deals asphyxiants et autres  jongleries politiciennes en Afrique des Grands lacs ? La République Démocratique du Congo sort grippée par les frasques nées d'une préparation désinvolte des  élections générales ( présidentielle, législative et communale ) organisées tant bien que mal, par la Commission Électorale Nationale Indépendante ( CENI ), entre le 20 et le 27 décembre 2023.

La publication partielle des résultats de ces élections etale sur la voie publique, les  divergences d'opinions qui déchirent la classe politique congolaise et qui entrainent sauf correction, une kyrielle d'invectives rappelant les scènes macabres des événements ayant marqué la naissance-croissance du Congo entre 1885 et 2023.

Que sera le Congo demain ?

Il faut interroger l'histoire récente du pays afin de comprendre les enjeux de l'heure qui portent toujours, les germes des contradictions inhérentes à la colonisation et aux politiques mal pensées des dirigeants congolais depuis les premières heures de l'indépendance.

Cette page d'histoire part des leçons à tirer de la situation qui a prévalu en R.D.Congo avec l'avènement de la troisième République sous Mzee Laurent Désiré KABILA en 1997.
Il nous fait revenir sur toutes les facettes des combines politiciennes ayant voituré les plans de la chasse au Maréchal MOBUTU SESE SEKO devenu pour ses maîtres d'hier, un fardeau encombrant ne pouvant plus garantir leurs intérêts en Afrique Centrale.

Il faut toucher les ' non-dits ' des deals couvrant  l'occupation-exploitation de ce géant africain, par des États voisins jouant le jeu des sociétés  multinationales occidentales et asiatiques.

= LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO DE 1997 À 2001 =.

L'année 1997 a été l'année de tous les enjeux au Congo-Kinshasa.
Avec les bruits des bottes dans les provinces de l'Est, il y avait de quoi s'inquiéter au niveau des cercles du pouvoir dans la capitale où l'affairisme des généraux a  permis aux troupes de l'armée Patriotique Rwandaise ( APR ), de saccager les camps des Réfugiés Bahutu ayant fui les événements consécutifs au génocide rwandais de 1994 et qui ont été placés dans plusieurs camps de fortune ouverts par le Haut commissariat des Nations-unies pour les réfugiés dans le Kivu.
Ces attaques ciblées ees camps, ont été menées sous la barbe médusés de l'ONU et n'auguraient rien de bon pour la survie du régime Mobutu.

La chaîne du mal était visiblement bien nouée !

L'Occident avait décidé de lâcher le Maréchal-Président, ce fidèle agent de l'impérialisme en Afrique Centrale poursuivi hélas, par les signes indiens et rayé déjà, de la liste de rares tourtereaux issus de la seigneurie coloniale encore en service sur le continent noir.
De nouveaux collaborateurs et pantins de la farce, étaient rodés pour sauver la face de la prédation des Occidentaux en Afrique noire après la vague de la démocratisation sortie des eaux de la ' PEROSTROIKA '.

La messe était dite pour le Congo-Zaire, trahi par sa classe politique et la meute d'officiers généraux ayant choisi de s'engager sur la voie de la traîtrise et de la compromission.

Pour colmater les brèches dans les Grands lacs, les USA et la Grande Brrtagne avaient décidé de tirer sur la gâchette ' Congo ' du revolver ' Afrique ' afin de mieux contrôler la situation.

Le nouveau Rwanda créé à l'image de l'Ouganda où l'élément ' Tutsi ' était mis en exergue pour faciliter cette mutation de la politique africaine de l'Occident, devait changer de tactique afin d'arriver à bout des irrésistibles ' Kivutiens ' qui opposaient une résistance farouche à l'occupation de leurs terres par des armées venues de l'étranger pour asseoir les bases de cette nouvelle ' PAX AFRICANA '.

Il fallait donc, contourner l'obstacle et trouver des politiques congolais opposés à MOBUTU, qui seraient placés au devant de la scène afin d'amorcer une ' guerre de libération du Congo ' qui allait ainsi, masquer les objectifs néfastes poursuivis par les Batutsi pour exterminer leurs freres Bahutu réfugiés au Kivu.

Deux oiseaux rares furent proposés par l'Occident aux Présidents Paul KAGAME du Rwanda et Yoweri KANGUTA MUSEVENI de l'Ouganda, engagés résolument dans cette montée de l'élite ' Tutsi ' en Afrique des Grands lacs. Il s'agissait de Laurent Désiré KABILA, opposant congolais réfugié en Tanzanie et du général André KISASE NGANDU, qui entretenait sous la bienveillance de l'Ouganda, une rébellion sur les hauteurs du mont RUWENZORI.

L'Occident va convaincre le Rwanda et l'Ouganda à soutenir le choix porté sur les 2 rebelles congolais qui allaient par leur charisme et popularité au Kivu, changer le cours des événements dans la région.
L'élément ' Tutsi ' ne devait alors que se positionner en soutien aux actions de ces combattants congolais qui s'engageaient à collaborer avec les Batutsi qui occupaient déjà, des positions stratégiques au Sud-Kivu notamment avec l'installation-occupation de quelques villages appartenant aux autochtones Bavira, Babembe, Bafulero et Bashi, par des immigrés et autres réfugiés-transplantés Batutsi rwandais et burundais.
C'est le cas des familles se disant être des '  BANYAMULENGE ', des  Batutsi rwandais ayant occupé les collines de Minembwe dans les plateaux de l'Itombwe ainsi que des Batutsi burundais recrutés par le colonat européen après 1943-1945, pour servir de main d'œuvre dans les paysannats agricoles de la plaine de la Rusizi, fief des Bafulero refoulés sur les hautes terres ceinturant les montagnes de Lemera.

Mzee Laurent Désiré KABILA était à la tête du Parti de la Révolution populaire ( P.R.P. ) dont les sympathisants étaient encore actifs au Sud-Kivu, notamment dans le territoire de Fizi.
Le général André KISASE NGANDU  avait son ' Conseil National de Résistance pour la Démocratie ' ( C.N.R.D. ) dont les combattants lumumbistes étaient en activité dans le ' Grand Nord  ' ( Beni-Lubero ).

Pour bien surveiller ces pions congolais imposés par l'Occident, le Rwanda va les obliger à pactiser avec des éléments Batutsi infiltrés au Kivu et dont les activités étaient chapeautées par deux (2) agents du Front Patriotique Rwandais ( FPR ) ayant fait leurs preuves dans les maquis d'Ouganda et du Nord-Rwanda. Il s'agissait de Deogratias BUGERA alias DOUGLAS, placé à la tête d'un pseudo-parti coiffant les intérêts de tous les Batutsi du Congo ( ' Alliance Démocratique des Peuples ' A D.P. ) et Anselme MASASU NINDAGA, un jeune né d'un père de l'ethnie Bashi du Sud-Kivu, Augustin NINDAGA BAMBAGA, originaire du village Mbobero en territoire de Kabare et d'une mère Tutsi rwandaise dont les parents étaient arrivés comme réfugiés en 1962 et logés par les Pères Barnabites dans les annexes de leur porcherie du Collège Saint Paul de Mbobero â€" Kabare.
Anselme MASASU était placé à la tête du ' Mouvement Révolutionnaire pour la Libération du Zaïre ' ( M.R.L.Z. ). Ce parti devait regrouper les jeunes congolais autochtones qui s'engageaient à adhérer à la lutte de libération du Congo-Zaïre.

Ce sont ces quatre associations politiques qui vont constituer L'Alliance des Forces Démocratiques pour la Libération du Congo ( A.F.D.L. ) créée le 18 octobre 1996 à Lemera près de la ville de Gisenyi, appelée actuellement, Rubavu au Rwanda. C'était le départ pour une tournure nouvelle de l'aventure Tutsi dans le Kivu. La guerre d'agression se transformait alors en véritable guerre de libération et l'élément Tutdi va se greffer dur l'élément congolais visible maintenant à travers le recrutement des jeunes congolais, les ' KADOGO ', des enfants soldats conditionnés et entraînés pour les besoins de la cause.

Avec ce nouveau cachet, l'AFDL se présentait alors comme un mouvement congolais de libération luttant contre la dictature de MOBUTU  et visant l'amélioration du bien-être des Congolais .

Le recrutement de ces  jeunes ' Kadogo ' n'était pas prévu par le Rwanda qui tenait à garder le contrôle des opérations militaires visant en premier lieu, le nettoyage des camps des réfugiés Bahutu.
C'est Mzee KABILA qui avait réussi à convaincre le jeune MASASU  et le général KISASE de la nécessité qu'il y avait, à constituer une Force armée composée des Congolais devant continuer l'œuvre de libération du pays.
Pour lui, la libération devait se faire avec l'appui des alliés africains. C'est ainsi qu'il va pousser Anselme MASASU NINDAGA à soutenir cette idée du recrutement des jeunes congolais auprès de ses oncles ' Rwandais ' et même, à faire passer le message de la participation de nombreuses associations de la diaspora comme celles de l'intérieur, à la lutte de libération.

C'est aussi Anselme MASASU qui a obtenu le quitus du Rwanda pour l'entree au sein de l'AFDL, de plus de deux mille ex-gendarmes katangais qui répondaient à l'appel de Mzee KABILA.
Il s'agit ici des ' Tigres ex-gendarmes katangais ' rentrés au pays entre 1992 et 1994 avec l'appui de l'union des Federalistes et des Républicains Indépendants ( UFERI ), le Parti politique fondé par Jean NGUZ-a-KARL-IBOND et Gabruel KYUNGU wa KUMWANZA.
Ce groupe de Tigres katangais conduits par les généraux MWEPU, MUFU 1 et MUFU KIYANA, avait reçu l'aval du Maréchal MOBUTU qui les avait placés sous le contrôle de la Garde civile au Katanga. Il sera donc, le premier groupe des ex-gendarmes katangais  à rejoindre les rangs de l'AFDL en 1997 et qui va combattre dans le Kibali-Ituri et dans les campagnes du Katanga.

Les contacts de MASASU suivis des bons offices d'un des proches collaborateurs de Mzee notamment, Victor MPOYO, brillant antiquaire vivant en Europe, avaient permis d'obtenir aussi, l'aval du gouvernement angolais qui s'engageait à apporter une aide substantielle au gros des ex-gendarmes katangais restés en Angola.

Ce sont ces mercenaires aguerris ayant soutenu le  Mouvement Populaire pour la Libération de l'Angola ( MPLA ) d'Agostino NETO et Edouardo Dos SANTOS dans sa lutte contre le colonialisme portugais et les aventures ambiguës de l'union Nationale pour l'indépendance Totale de l'Angola ( UNITA ) de Jonas SAVIMBI et du Front National pour Libération de l'Angola ( FNLA ) de Holdein ROBERTO, qui signeront la chute du régime MOBUTU  dans le Bandundu et dans la capitale Kinshasa.

Le Rwanda et l'Ouganda vont continuer à se méfier de cette prise de conscience des Congolais après la chute de la ville de Goma et l'adhésion massive des jeunes ' Kadogo ' à l'appel de Mzee KABILA. Ils étaient cependant bloqués par l'attitude trop coopérative de ce dernier qui ne manifestait alors, aucun signe pouvant trahir sa volonté d'indépendance vis-à-vis de ces pays disposant de plus de cinq mille hommes de troupe dans le Kivu et des agendas cachés sur ' l'agression-libération ' dont ils étaient seuls à connaître les secrets.

Mzee Laurent Désiré KABILA avait raison d'afficher pareil comportement car la fougue guerrière du Général André KISASE NGANDU qui coordonnait les opérations de recrutement des jeunes Congolais et l'encadrement des soldats des Forces Armées Zaïroises ( F.A.Z. )  ayant rejoint l'AFDL, va précipiter son assassinat le 6 janvier 1997 à Kanyabayonga dans le territoire de Rutshuru au Nord-Kivu, par une colonne de militaires de l'APR, envoyés par le Général James KABAREBE, l'œil et l'oreille alors de KAGAME au Congo.

La guerre du Kivu va alors changer de visage avec la détermination de Mzee KABILA à s'engager dans la conquête des autres provinces en commençant par le Katanga et le Kasai,  grâce à l'apport des ex-gendarmes katangais et des ' Kadogo '.
Les militaires de l'APR et de l'UPDF étaient eux, préoccupés par la chasse aux réfugiés Hutu dans les camps situés sur l'axe WALIKALE â€" AMISI â€" TINGITINGI â€" LUBUTU et  KISANGANI.
La stratégie des combattants nationalistes consistait à profiter de cette situation pour occuper les villes et campagnes abandonnées par les F A Z. et à y installer une administration provisoire.
La province orientale et l'Equateur seront conquis de cette manière et petit à petit, l'élément congolais va prendre le dessus au niveau des structures organisationnelles de l'AFDL placée alors sous la haute direction de Mzee Laurent Désiré KABILA secondé par Deogratias BUGERA comme Secrétaire général et Anselme MASASU NINDAGA comme Coordonnateur des opérations militaires et sécuritaires.

L'entrée en danse de l'Angola aura-t-elle permis la fin du règne de MOBUTU le 17 mai 1997 ?

En effet, Luanda avait comme dit ci-haut, accordé son feu vert à la participation aux combats des autres bataillons de ' Tigres katangais en reconditionnement dans la ville de MALANJE. Ceux-ci étaient envoyés en opération sur deux axes vers la frontière avec les provinces congolaises de Bandundu et du Kasai occidental pour participer avec le concours de quelques unités de l'armée angolaise, à la chute de Kinshasa.
Cette intervention aura été l'action décisive ayant diminué considérablement, l'emprise de Kigali et Kampala sur les dirigeants congolais de l'AFDL.

C'est même avec l'appui des ex-gendarmes katangais que Mzee Laurent Désiré KABILA va s'assurer le contrôle après 1998, de la capitale Kinshasa dont les habitants étaient hostiles aux militaires Tutsi, auteurs de plusieurs exactions et violations des droits de l'homme.
Les Kinois n'arrivaient plus à supporter la présence des Rwandais au comportement désinvolte à la limite du mépris et encaissaient mal, les coups de fouets sur le ventre qui leur étaient  assénés par les militaires Tutsi qui s'illustraient aussi,  par des propos vexations à l'endroit des Congolais traités alors, vomme étant  des imbéciles ' BICUNCU '.

Entre janvier et août 1998, le Président KABILA va essayer de jouer à l'equilibriste afin de ne pas heurter la colère des Présidents Paul KAGAME et Yoweri MUSEVENI qui ne cessaient de se plaindre de la distance que cherchait à prendre leur allié vis-à-vis d'eux.

En effet, Laurent Désiré

devenu seul maître à bord du navire ' RDC ', s'était permis de remettre en question tous les contrats signés avec des sociétés multinationales occidentales par le truchement de Kigali et Kampala pour obtenir de l'aide substantielle à la poursuite de sa guerre de libération.
Sa réponse aux uns et aux autres était claire. Ces contrats avaient été signés par un chef rebelle à l'époque. Devenu Chef de l'Etat et responsable des actes à poser en cette qualité, il ne pouvait plus accepter d'hypothèquer l'avenir du Congo et de son peuple avec des contrats léonins signés sous pression.
Ce refus de céder aux injonctions de l'Occident va pousser Kigali et Kampala à mettre une croix sur la  coopération avec cet allié devenu incontrôlable et ingérable. Il fallait passer à la phase de son élimination pour insoumission et trahison.
La vie des Tutsi était selon eux, en danger au Congo où il fallait tirer encore une fois, sur la corde sensible du génocide des Tutsi pour contrer Mzee KABILA à s'effacer du plan de la création d'un ' TUTSI-LAND ' en RDC, un territoire qui sécuriserait tacitement, le Rwanda, le Burundi et l'Ouganda.
Ce territoire qui engloberait le Kivu, le Nord-Katanga et le Kibali-Ituri, devait assurer aussi, la survie de ces pays qui devaient gagner la bataille de leur développement avec l'exploitation des richesses du sol et du sous-sol congolais.

Constitué des montagnes et prairies verdoyantes ouvertes à l'agriculture et à l'élevage, ce territoire est  riche en minerais rares et dispose des réserves gigantesques en pétrole dans le lac Albert, dans le parc de Virunga, le long des rivières Semuliki et Rusizi ainsi que dans la presqu'île d'Ubwari dans le lac Tanganika.
Il faut dire aussi que tout portait à croire que l'Occident voulait maintenir sa main mise sur ce territoire riche et sur tout le Congo alors, qui ne devait pas être dirigé par un Président trop nationaliste.

Ce joyau de l'impérialisme en Afrique devait rester ouvert comme en 1885, au commerce mondial et chacun des nouveaux prédateurs, devait s'arranger pour tirer profit de la situation de ' non-Etat ' créée par cette première grande guerre africaine ayant impliqué plus ou moins dix (10) pays du continent, une kyrielle de mouvements armés congolais, de nombreux groupes rebelles ougandais, rwandais, burundais et angolais sans oublier les divers acteurs-opérateurs politico-économiques africains, occidentaux et asiatiques privés.

Le pays allait vers une désintégration certaine et tous les prédateurs pouvaient tirer chacun, son épingle du jeu en favorisant la liquéfaction du pouvoir politique à Kinshasa où nul leadership rayonnant pouvant défendre la thèse d'un ' CONGO, PAYS FORT ET UNI ', ne devait émerger.

Les rebellions du RCD / GOMA d'Azarias RUBERWA et autres WAMBA dia WAMBA, Dr ILUNGA, Arthur ZAHINDI NGOMA, Jean-Pierre ONDEKANE,  Joseph MUDUMBI, KANTINTIMA BASENGENGEZI, Moise NYARUGABO etc, celles du RCD / KML d'Antipas MBUSA NYAMWISI, du MLC de Jean-Pierre BEMBA, Olivier KAMITATU, Denis SESSANGA, Thomas LUHAKA, HAMULI BAHEKWA, José ENDUNDU etc. soutenues toutes de l'extérieur, sont nées de la volonté de ces prédateurs étrangers à vouloir contrer l'avènement d'un leadership nationaliste au Congo, incarné par Mzee Laurent Désiré KABILA qu'il fallait éliminer par tous les moyens.
À ceci, il faut rajouter la résurgence de nébuleuses factions rebelles ' Mai-Mai ' associées à des bandes armées incontrôlées semant mort et désolation dans les villes et campagnes du Kivu, du Nord-Katanga, de la Province orientale et de l'Equateur qui auront constitué de nombreuses têtes d'icebergs cachant la réalité des phénomènes plus grands qui visaient la déstabilisation et la partition probable de la R. D. CONGO

La ' Révolution-Pardon ' mise en place au Congo en 1998, aura permis aussi aux 'Mobutistes ' convertis, de revenir en force et d'occuper des postes clés dans les arcanes du pouvoir à Kinshasa. Les liens de certains caciques du MPR avec les forces du mal, la montée fu tribalisme et du régionalisme liée au conflit de positionnement des membres de differents cercles du pouvoir, auraient favorisé l'extension des mouvements de rébellion et l'effritement du leadership de Mzee Laurent Désiré KABILA à la fin de l'année 2000.
Ce sont sans doute, toutes ces causes liées à la ' DECOLONISATION-RECOLONISATION DU CONGO ' qui conduiront à son élimination physique, le 16 janvier 2001, dans sa résidence du Palais de marbre à Kindhasa.

' … Un homme, un héros à été certes, tué. Mais son œuvre reste vivante… ' !

Le soldat du peuple aura survécu à sa mort tragique et aura marqué son temps !

L'histoire n'est-elle pas une perpétuelle répétition ?

Patrice Emery LUMUMBA a été tué le 17 janvier 1961.
Quarante ans après cet ignoble assassinat, Mzee Laurent Désiré KABILA est tombé aussi, l'arme à la main, pour défendre les causes nobles de la souveraineté du Grand Congo.

Le géant africain n'est  toujours pas sorti malheureusement, de l'ornière de la ' DECOLONISATION â€" RECOLONISATION ' !

Prof. Gaspard MUGARUKA

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