La réapparition des nouveaux épisodes de violences dans les provinces de l'Est et de l'Ouest suscite l'inquiétude sur la situation humanitaire, note le rapport de groupe d'experts de l'Organisation des Nations unies sur la RDC.
Selon ce rapport soumis au Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, le conflit intercommunautaire dans la province du Maï-Ndombe déclenché mi-2022, a fait des centaines de morts, détruit des centaines de villages et infrastructures, notamment des écoles et des établissements médicaux. Il s'est également étendu géographiquement. Les experts craignent même des débordements jusqu'à Kinshasa.
Ce document épingle la crise à Maï-Ndombe qui a entraîné des conflits ethniques avec l'apparition de nouveaux groupes agressant les membres d'autres communautés alliées. D'après ce même rapport, les combattants Mobondo ont été enrôlés dans les Forces armées de la RDC (FARDC), entraînés et envoyés à l'est au Nord-Kivu pour combattre les terroristes du M23.
Nouvelles violations du cessez-le-feu
Dans ce dernier rapport de 2023, les experts attestent que toutes les parties ont violé le cessez-le-feu négocié par les USA et constate une reprise des hostilités au Nord-Kivu entre l'armée loyaliste congolaise et le M23.
Le rapport pointe à nouveau le soutien du Rwanda aux terroristes, avec des photos, vidéos et témoignages prouvant que les militaires rwandais interviennent directement ou soutiennent le M23 en hommes et en armes.
Silas MUNGINDA
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