Dans son message de félicitations relatif à la réélection de Félix-Antoine Tshisekedi, à la tête de la République démocratique du Congo, la Belgique a également encouragé l'ensemble des acteurs politiques congolais et la société civile à oeuvrer à la cohésion nationale dans un esprit d'ouverture, " clé du succès pour relever les défis du présent et construire l'avenir ".
Bruxelles a réitéré son soutien aux efforts diplomatiques régionaux, qui promeuvent la désescalade et la recherche d'une pacification durable de l'Est de la République démocratique du Congo. A cet effet, il a demandé aux autorités congolaises de se montrer " ouvertes " et " constructives " dans ce cadre.
" S'appuyant sur les liens forts qui unissent nos populations, la Belgique restera engagée aux côtés de la République démocratique du Congo. Nous poursuivrons notre coopération étroite afin de répondre aux défis auxquels le pays est confronté, au profit de la population congolaise ", a conclu ledit document consulté par POLITICO.CD.
L'agression rwandaise dans la partie Est de la République démocratique du Congo est loin de connaître son épilogue. Dans son premier rapport annuel sur la situation sécuritaire dans le pays, le groupe d'experts des Nations Unies a noté que le M23 continue de renforcer sa capacité militaire par le recrutement et la formation, notamment en organisant des cours de remise à niveau militaire.
Plus loin dans le même document, les Nations Unies ont condamné " l'appui continu " de l'armée rwandaise au M23. L'ONU a affirmé avoir obtenu de nouvelles preuves, dont des images aériennes et des photos, " d'interventions directes et de renforts de troupes " rwandaises sur le sol congolais, en particulier dans les territoires de Masisi, de Rutshuru et de Nyiragongo, actuellement occupés par le M23.
Cependant, si le Rwanda a toujours nié ces accusations â" en accusant Kinshasa de " collaborer avec les FDLR " â" le M23 a toujours, de manière étrange, insisté pour dialoguer directement avec l'État congolais. Pourtant, le gouvernement congolais a, pour sa part, maintes fois expliqué qu'un dialogue avec une force négative et terroriste comme le M23 " ne peut en aucun cas avoir lieu " et que ce dernier n'a qu'à se conformer aux récentes résolutions des Chefs d'État régionaux.
Monge Junior Diama
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