Le secrétaire exécutif de la Communauté des États de l'Afrique australe (SADC), Elias Magosi s'est entretenu lundi 22 janvier à Goma avec ne gouverneur de la province du Nord-Kivu pour finaliser le déploiement de ladite force, les besoins et autres préalables pour la réussite de cette mission dans cette province en proie à la violence militaire.
À en croire le secrétaire Elias Magoshi, la Force de cette organisation est non seulement venue pour restaurer la paix dans l'Est de la RDC, mais aussi et surtout de s'assurer du retour des déplacés dans leurs milieux d'origine et de l'apport des humanitaires en leur faveur.
" Si ceci demande des forces offensives, ou des efforts diplomatiques ou politiques qui se font déjà aujourd'hui, tous ces efforts convergent à assurer la paix à l'Est de la RDC ", a-t-il déclaré cité par la radio onusienne. Il a également rassuré sur le fait que la mission de la SADC " n'a jamais échoué une quelconque mission de paix ".
En outre, a-t-il précisé que le déploiement des autres troupes allait s'accélérer pour ainsi compléter les troupes présentes dans cette partie du pays depuis le 15 décembre dernier.
" Quand la MONUSCO se retire, les Nations unies sont engagées à travailler étroitement avec la SADC pour assurer cette transition. Nous serons en train de travailler étroitement avec la MONUSCO. Nous travaillons avec les autres acteurs notamment les Nations unies ", a-t-il indiqué de suite.
La mission de stabilisation de paix dans cette partie Est de la RDC est venue suppléer celle de la Communauté de l'Afrique de l'Est (EAC), jugée inefficace par les autorités congolaises. La population victime attend beaucoup de cette dernière et veut plutôt de méthodes offensives sur le front différemment de l'EAC.
Odon Bakumba
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