Le 11 janvier 2024, le gouvernement français a souligné la nécessité pour Tshisekedi de restaurer la paix dans l'est de la RDC, une région en proie à l'insécurité depuis de nombreuses années.
" Dans le contexte de tensions à l'Est de la République démocratique du Congo, la France rappelle son soutien aux initiatives régionales en faveur d'une solution pacifique et durable à la crise actuelle ", a déclaré jeudi le gouvernement français.
De son côté, le gouvernement belge a salué la victoire de Tshisekedi, tout en lui rappelant son devoir de contribuer à la fin du conflit avec le M23 pour instaurer une paix et une sécurité durables.
" Nous demandons aux autorités congolaises de se montrer ouvertes et constructives dans ce cadre ", a indiqué Bruxelles, assurant qu'il restera engagé aux côtés de la République démocratique du Congo.
Cet appel de la France et de la Belgique intervient alors que Tshisekedi cherchait des soutiens pour combattre le M23, un groupe armé actif depuis deux ans au Nord-Kivu.
Le M23 a manifesté à plusieurs reprises son désir de dialogue, mais a également prévenu qu'il continuerait à se défendre si Tshisekedi optait pour une solution militaire.
Cependant, le gouvernement congolais a maintenu une position ferme, privilégiant souvent des solutions militaires au dialogue. Cette approche a conduit à une escalade des tensions et à l'instabilité persistante dans la région, malgré les appels internationaux à la négociation et à la recherche de solutions durables.
Le refus du gouvernement de négocier directement avec le M23 a été critiqué par plusieurs acteurs internationaux, qui estiment qu'une approche inclusive et dialoguée est nécessaire pour résoudre de manière durable les problèmes de sécurité et de développement dans l'Est de la RDC.
Bazikarev
0 Commentaires