Comme annoncé lors de cette conférence de presse samedi dernier, ce retrait se déroulera en trois phases, débutant par le retrait complet des composantes militaires et policières de la MONUSCO de la province du Sud-Kivu d'ici le 30 avril.

La deuxième et troisième phases prévoient le retrait des provinces du Nord-Kivu et de l'Ituri, régions tourmentées par des conflits armés, avec des évaluations intermédiaires approfondies. L'objectif est d'assurer un retrait effectif d'ici fin décembre 2024", a souligné Lutundula.

Le 19 décembre 2023, le Conseil de sécurité des Nations Unies (CSNU) a adopté à l'unanimité la résolution 2717, établissant un plan de désengagement complet en trois phases et le transfert progressif des responsabilités au gouvernement congolais.

Toutefois, le CSNU n'a pas encore fixé la date finale pour le retrait complet. La mission de l'ONU en RDC, présente depuis 1999, est l'une des plus importantes et des plus coûteuses au monde, avec un budget annuel d'environ 1 milliard de dollars américains.

"Pour la première fois, le CSNU adopte un mandat demandant à la MONUSCO de commencer son retrait de la RDC. C'est un moment historique. Nous ne ménagerons aucun effort avec nos partenaires congolais pour mener à bien ce processus. Je salue la volonté des autorités congolaises de faire du désengagement de la MONUSCO un modèle de transition réussie d'une opération de maintien de la paix des Nations Unies", a déclaré Keita.

Ce retrait symbolise une étape cruciale vers la souveraineté et la stabilité autochtone en RDC, tout en posant des questions sur l'avenir de la sécurité dans une région longtemps dépendante de l'aide extérieure pour le maintien de la paix.

Xinhua



Source : https://fr.igihe.com/Le-retrait-historique-de-la-MONUSCO-de-la-RDC-un-tournant-majeur-vers-la.html