À seulement trois jours de la prestation de serment de Félix-Antoine Tshisekedi, comme Chef de l'État réélu de la République démocratique du Congo, les contestations quant aux scrutins ayant accordé un second mandat présidentiel à ce dernier ne cessent de persister dans le rang de l'opposition congolaise, plus particulièrement celui de Moïse Katumbi, deuxième à la présidentielle du 20 décembre 2023.
Alors que l'ex-gouverneur du Katanga â" via son porte-parole, Olivier Kamitatu â" continue de dénoncer un " simulacre " d'élections organisé il y a près d'un mois, le secrétaire général du parti présidentielle, Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), Augustin Kabuya a estimé, pour sa part, que le camp Katumbi et son candidat " n'étaient pas préparés " pour une telle échéance électorale.
" Les élections ici en Afrique et dans notre pays sont sociologiques. Je ne pense pas que Katumbi avait bien préparé les élections [â¦] Je vous dit que c'était une vaste blague, une comédie, ils doivent accepter et reconnaître leur échec. Moïse Katumbi a du mal à communiquer, il n'était pas vraiment à la hauteur. Même les 18% qu'on lui a attribués, il n'a pas mérité ça ", a-t-il expliqué dans une interview accordée à nos confrères de la Radio France Internationale (RFI).
Poursuivant ses propos, Augustin a affirmé que le candidat numéro 20, Félix-Antoine Tshisekedi " était bien entouré " et l'Union sacrée a battu " une campagne d'encerclement ". Ceci s'explique, selon lui, par le fait que dans les quatre coins et zones linguistiques du pays, tous les hommes " influents " de la politique congolaise " étaient derrière le Chef de l'État ".
" Je vais encore plus loin, même la façon de communiquer, dans la zone linguistique au nord, le candidat numéro 20 avait la facilité de communiquer, quand vous allez à l'ouest, il avait cette facilité, à l'est la même chose, au centre n'en parlons même pas. Quand vous prenez le candidat Katumbi, il pouvait mieux communiquer au niveau de l'Est, quand il arrive au centre, c'était devenu difficile pour lui, quand il va au nord, c'était difficile, au nord mêmement ", a-t-il renchéri.
Pour rappel, Félix-Antoine Tshisekedi a été proclamé vainqueur de la dernière élection présidentielle avec 73,47â¯%, il devançait ainsi Moïse Katumbi qui avait recueilli 18,32 % et Martin Fayulu avec ses 4,92 %. Cependant, malgré la confirmation de ces résultats par la Cour constitutionnelle, les challengers de Félix-Antoine Tshisekedi estiment que " les scrutins ont été entachés de plusieurs irrégularités ".
Monge Junior Diama
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