Le directeur de campagne de Martin Fayulu, candidat à la présidentielle de 2023 et secrétaire général de son parti ECiDé, Devos Kitoko soutient que la Commission électorale nationale indépendante a élaboré une stratégie nationale qui aurait occasionné " l'échec " de son candidat.
Selon lui, pour mettre en œuvre sa stratégie, la CENI a refusé d'octroyer les procès-verbaux de vote de tous les bureaux. Le SG de l'ECiDé l'a révélé lors de son intervention à l'édition spéciale de la radio Top Congo avant de récuser la saisine de la Cour constitutionnelle pour contester les résultats provisoires de la CENI.
Pour Devos Kitoko, il s'agit d'une " ironie du sort " car, a-t-il estimé, " ce sont les mêmes personnes qui ont privé les témoins et observateurs des procès-verbaux et qui leur demandent d'aller à la Cour constitutionnelle ".
Dans ce même ordre d'idées, le secrétaire général de l'ECiDé a laissé attendre que la plateforme Lamuka/Fayulu avait accrédité plus de 15 mille témoins à travers le pays et le nombre exact ou approximatif de ceux qui ont été chassés des bureaux de vote par la CENI est de 80%.
Il a également révélé que le jour du vote, des acteurs de l'Union sacrée auraient détenus 13 000 machines à voter et les bulletins de vote dans leurs maisons.
" La CENI de M. Kadima n'a, jusqu'à ce jour, jamais fait une déclaration faisant état du vol de ses matériels sensibles tels que les machines à voter. Elle n'a jamais non plus porté plainte contre inconnu pour vol de ses matériels sensibles ", a asséné le directeur de campagne du candidat Président de la République, Martin Fayulu.
Le camp de l'opposant Martin Fayulu a appelé au rejet des résultats plébiscitant Tshisekedi vainqueur avec 73,34%, suivi de Moïse Katumbi (18,08%). Deuxième à la présidentielle de 2018, Fayulu n'a obtenu que 5,33% se classant ainsi à la troisième position.
En ce qui concerne le contentieux, la Cour Constitutionnelle renseigne avoir reçu deux requêtes en contestation de ces résultats provisoires. La première émane du candidat Président Théodore Ngoy qui conteste l'élection en raison des irrégularités. La seconde requête est celle de David Eche Mpala qui remet également en cause la réélection de Félix Tshisekedi.
Gloire MALUMBA
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