L'ancien ministre de la Décentralisation sous le régime Kabila, Azarias Ruberwa a réfuté les allégations selon lesquelles il serait en connivence avec la création de l'Alliance Fleuve Congo, mouvement belliciste dirigé par Corneille Nangaa, ancien président de la CENI.
Cet ancien vice-président de la République sous la transition dit avoir suivi comme tout le monde sur les médias, les informations et accusations faisant de lui membre de l'Alliance Fleuve Congo alliée du M23.
Ruberwa a fustigé les errements de certaines personnes mal intentionnées qui auraient conçu " une campagne de diabolisation " pour lui nuire.
" Faire une rébellion, je sais ce que ça veut dire, je n'ai pas l'intention de la refaire. Ceux qui font des propagandes, c'est à dessein de nuire à moi et à d'autres frères que je connais, à qui on a imputé les mêmes accusations. C'est une campagne conçue pour nuire et qui peut avoir des effets dévastateurs sur la communauté à laquelle nous appartenons ", a-t-il expliqué ce vendredi sur Top Congo FM.
Toutefois, Ruberwa dit être prêt à collaborer avec ceux qui militent pour en finir avec les terroristes du M23 qui sèment la terreur dans la partie orientale de la République démocratique du Congo.
" Négocier ne signifie pas faiblesse. Si jamais il y a un dialogue qui conduit à des solutions justes et pures, je ne trouverais pas d'inconvénient ", a-t-il préconisé.
S'agissant des élections du 20 décembre dernier, cet acteur politique a critiqué fermement cet exercice démocratique. Pour lui, ces scrutins ont été émaillés de plusieurs irrégularités.
" Je suis un homme d'État donc je ne mets pas les émotions avant. Je suis un homme d'Etat, pleinement, et quand je dois agir en républicain, je le fais. Mais en même temps, quand je dois user de mon jugement pour juger les faits, je le fais aussi avec indépendance ", a-t-il conclu.
Jérémie Ngunga Léman
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