L'ancien ministre et haut cadre d' Ensemble pour la République, Christian Mwando est au cœur d'une polémique après des propos qu'il aurait tenus le 25 décembre dernier devant les partisans de son parti politique.
L'Association des victimes du Congo (ANVC) a déposé une plainte auprès du procureur général près la cour de cassation, accusant Christian Mwando d'avoir qualifié les " Lubas du Kasaï de talibans " lors de cette intervention. Selon cette structure, de tels propos constituent une incitation à la haine tribale.
En réaction, Christian Mwando a fermement rejeté ces accusations. Il a mis au défi quiconque de trouver dans ses propos, les accusations ou mentions dont il est questionné.
" Qui veut noyer son chien l'accuse de rage, dit-t-on … Je mets quiconque au défi de trouver dans mes propos du 25/12, devant les candidats Katumbistes (dont les Kasaiens), des accusations contre les ressortissants du Kasaï ou des mentions des Talibans ", a-t-il réagi.
Cette affaire intervient dans un climat politique tendu où les questions ethniques sont un sujet sensible. Christian Mwando, figure de proue au sein du parti de Moïse Katumbi, nie tout propos visant une communauté en particulier.
L'ANVC maintient quant à elle sa dénonciation, estimant que de tels propos, s'ils étaient avérés, ne peuvent être tolérés. L'enjeu devant la justice sera de savoir si Christian Mwando a réellement tenu des propos incitant à la haine, ou s'il s'agit d'une accusation infondée destinée à le discréditer politiquement.
Ézechiel T. Mampuya
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