Dans les contrées éloignées de la République Démocratique du Congo, se déroule une tragédie muette, tissée par les fils de la mauvaise gouvernance, une histoire contée par les murmures du vent et les larmes d'un enfant obèse.
Imaginez-le, ce bébé, assis à table, sa bouche pleine de nourriture, ses larmes s'écoulant comme des rivières en crue, tandis que son assiette déborde encore de mets succulents. Pendant ce temps, un petit enfant, presque invisible à côté de la masse obèse, s'active sans relâche, débarrassant la table pour le prochain repas.
Mais le cur du bébé obèse pleure, non pas pour la faim, mais pour le sentiment que le petit lui vole sa pitance, une tristesse exacerbée par la présence envahissante des rats et des insectes, attirés par la profusion de nourriture qui l'entoure, une image déchirante d'abondance et de perte.
L'attrait de la nourriture d'un pleurnichard attire également d'autres "Big boys", aux motivations parfois obscures, comme des rats affamés attirés par une abondance de nourriture. Ces gourmands, tapi dans l'ombre, cherchent à tirer profit du chaos et de la misère, alimentant ainsi le cycle de la violence et de l'instabilité.
Et pourtant, ce tableau n'est qu'une allégorie, un miroir de la réalité qui sévit dans ces contrées tourmentées. Dans cette narration, le Rwanda se dresse tel un phare d'espoir, où la gouvernance sage et éclairée guide son peuple vers des lendemains meilleurs.
Un grand pays pleure sur un petit pays. Mais Pourquoi ne peuvent-ils pas s'organiser ? et Pourquoi doivent-ils tuer leurs propres citoyens ? Ceux qu'ils ne tuent pas, ils ne peuvent même pas les nourrir ou leur fournir des services de base. En quoi est-ce la faute du Rwanda ?
Dans les ruelles étroites du pouvoir, le Congo lutte avec des dirigeants égoïstes et incompétents, des hommes qui ont trahi leur peuple par leur indifférence et leur avidité. Se libérer de dirigeants qui ne peuvent même pas construire une armée appropriée, ils mendient auprès d'autres armées pour se battre pour eux - le plus dangereusement pour combattre leurs propres citoyens.
Une armée fragile, mendiant pour sa propre existence, se trouve aux mains de ceux qui ne voient pas plus loin que leurs propres intérêts. Et dans ces sombres recoins, le Congolais devrait se libérer de dirigeants qui non seulement soutiennent les génocidaires du FDLR, mais sont eux-mêmes devenus des génocidaires.
Tuyi Jado
Source : https://fr.igihe.com/Obesite-pleurs-et-torrents-de-larmes-en-RDC.html
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