Cette annonce marque une étape significative dans le parcours de la France vers la légalisation du cannabis à des fins thérapeutiques, un sujet qui, jusqu'à présent, a suscité un vif débat au sein de la communauté médicale internationale, a rapporté 20 Minutes. Bien que les vertus thérapeutiques du cannabis, notamment dans le traitement de la douleur et de l'anxiété, continuent d'être explorées, les recherches actuelles tendent à valider ses bienfaits, bien que ceux-ci demeurent mesurés.
Cette décision s'inscrit dans le cadre d'une expérimentation lancée en 2021, impliquant quelques milliers de patients français, et fait suite à l'adoption d'une disposition législative spécifique via la loi annuelle de financement de la Sécurité sociale fin 2023. Cette loi octroie à l'ANSM une période de cinq ans pour autoriser l'utilisation de produits à base de cannabis sans nécessiter une approbation préalable de l'Union européenne.
Pour qu'un médicament à base de cannabis soit approuvé, il doit recevoir l'aval de l'ANSM au plus tard le 31 décembre 2024. Entretemps, l'expérimentation, qui devait initialement se terminer fin mars, a été prolongée pour permettre aux patients déjà inclus de continuer leur traitement sous supervision médicale jusqu'à l'obtention d'une autorisation formelle.
Cependant, après le 27 mars 2024, aucun nouveau patient ne pourra être intégré à cette expérimentation, laquelle aura vu la participation de plus de 3.000 patients.
L'ANSM a également précisé que les médicaments à base de fleurs de cannabis destinés à être inhalés seraient progressivement écartés de l'expérimentation, incitant les médecins à cesser leur prescription. Les formes restantes des médicaments à base de cannabis, telles que les huiles ou les comprimés, continueront d'être disponibles pour ingestion.
Ange Carolle Kouassi
0 Commentaires