Le Fonds national des Réparations de Victimes de violences sexuelles liées aux conflits et des crimes graves contre la paix et la sécurité de l'humanité (FONAREV) a organisé, ce samedi 2 mars à Fleuve Congo Hôtel, un brunch avec les journalistes qui s'est déroulé sous le thème : "Apport des professionnels des médias dans la mise en œuvre du processus des réparations des victimes sexuelles liées aux conflits et des crimes contre la paix et la sécurité de l'humanité".
Dans ce mot à cette occasion, la DGA du FONAREV en charge des Opérations, Emmanuella Zandi a expliqué le contexte des viols et massacres méthodiques, organisées et accomplis avec une cruauté absolue et impensable, brise, dégrade et déshumanise plusieurs générations qui constituent des graves violations de droit de l'homme et du droit international humanitaire.
Cependant, elle a fait savoir que les victimes et leurs ayants droits ne disposaient pas des mécanismes adéquats afin d'accéder à la justice et aux réparations intégrales en vue de leurs réhabilitation et relèvement communautaire.
"Cela a valu un engagement ferme du Président de la République et du gouvernement congolais par le concours de la Distinguée Première Dame, Denise Nyakeru Tshisekedi, championne des Nations-unis de la lutte contre les violences sexuelles en milieux des conflits en créant FONAREV afin de combler l'écart en matière de réparations, en tant que pilier central de l'aide aux victimes, à répondre à ces demandes et à donner priorité aux survivants et victimes, à prévenir les violences et introduire les notions de citoyenneté", a-t-elle indiqué.
Pour aider le FONAREV à atteindre sa mission, la DGA Emmanuella Zandi a relevé l'importance des médias dans le processus de réparation des victimes qui passe par leur prise en charge et leur accompagnement.
"Le média constitue un acteur important sur lequel FONAREV voudra s'appuyer pour réaliser sa mission de réparation des victimes", a-t-elle souligné.
Il s'agit notamment de l'Identification des victimes; des Réparations individuelles et collectives; et de l'Éducation et Prévention des violences sexuelles liées aux conflits et autres crimes contre la paix et la sécurité de l'humanité: vulgarisation de la loi FONAREV; intégration des programmes d'éducation et prévention des violences sexuelles liées aux conflits (activités opérationnelles).
"D'où le rôle et responsabilités des médias dans le processus de réparation constituent notre préoccupation à ce jour afin de consolider nos efforts en faveur des victimes", a-t-elle martelé.
Accompagnement des journalistes dans la mise en œuvre du processus des réparations des victimes
Dans ces échanges avec les journalistes, les panellistes ont outillés les chevaliers de la plume et de micro sur les droits des victimes pour les aider à obtenir justice.
Le CSAC à travers son président, Christian Bosembe, l'un des panellistes, a encouragé les victimes qui ont été filmés et dont la vidéo a été diffusée sans son consentement dont le traitement respecte ses valeurs de saisir le CSAC qui va agir convenablement pour non seulement préserver l'image de la personne mais aussi de garder la tranquillité sociale.
Le député national, Éric Tshikuma, panelliste à ce brunch entre le FONAREV et les journalistes, a mobilisé ces hommes et femmes de la presse à apporter le message du FONAREV aux victimes puisque le FONAREV les aide également à bénéficier gratuitement d'un accompagnement et d'une assistance judiciaire appropriés et aussi enfin leur alloué des réparations.
Aussi, dit-il, les journalistes doivent apporter le message aux victimes de se faire enregistrer qui est le point de départ de ce processus d'accès à la justice et à la réparation.
Éric Tshikuma a insisté que les journalistes doivent faire savoir aux victimes qu'elles méritent justice, prélèvement et réinsertion sociale car, pour lui, est un message important.
Les journalistes, poursuit-il, doivent faire savoir également aux victimes qu'elles ont le droit d'un avenir meilleur qui leur est garanti parce qu'il existe la loi et le FONAREV qui est opérationnel dans ce cadre-là.
"Que notre humanisme doublé du patriotisme nous oblige à appuyer et à accompagner cette initiative du FONAREV pour l'intérêt de notre communauté", a déclaré Éric Tshikuma.
Après le jeu de questions et réponses, un échange riche sur cette épineuse question des réparations des victimes, ce brunch a été clôturé par une photo de famille et suivi d'un repas de convivialité.
Christian Okende
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