Il a fait cette annonce à la presse mercredi 24 avril 2024, suite à une réunion de deux jours tenue dans la province de Ngozi, réunissant des représentants des militants du parti.
Les personnes concernées incluent des militaires, des policiers, des politiciens, des journalistes et des défenseurs des droits humains qui se sont exilés dans divers pays après l'échec du coup d'État.
Le gouvernement burundais a depuis rompu ses relations diplomatiques avec le Rwanda, accusant ce dernier d'abriter ces réfugiés à Kigali.
Selon un document émis par la Cour suprême du Burundi en février 2016, 34 individus ont été jugés par contumace et condamnés à la réclusion à perpétuité.
Parmi eux figure le politicien Minani Jérémie, résidant actuellement en Europe.
En juin 2023, il a affirmé que leur unique motif de persécution était leur opposition à l'administration de l'actuel président Evariste Ndayishimiye, successeur de Nkurunziza.
"Ces Burundais, réfugiés, sont poursuivis pour des accusations présumées de crimes politiques", a expliqué Minani.
Ndikuriyo a précisé que le CNDD-FDD souhaite le retour de ces personnes au Burundi pour les soumettre à la justice, affirmant l'impossibilité de pardonner l'attentat contre Nkurunziza par le président Ndayishimiye.
Il a ajouté : "Le crime commis contre l'ancien Président feu Pierre Nkurunziza ne sera pas oublié par le Président Evariste Ndayishimiye."
Depuis décembre 2023, le gouvernement burundais a aussi indiqué que certains de ces individus sont les leaders du groupe armé RED Tabara, qui lance fréquemment des attaques dans la province de Bujumbura, aggravant les accusations préexistantes.
Franck_Espoir Ndizeye
0 Commentaires