Lors d'une intervention sur Radio Okapi, Muyaya a exprimé son mécontentement face à la pression internationale pour poursuivre les dialogues de paix de Luanda, jugés inefficaces
Selon lui, ces discussions n'ont pas réussi à mettre fin aux hostilités persistantes dans la région du Nord-Kivu, où les forces armées de la RDC, en collaboration avec des alliés régionaux tels que le Burundi et divers groupes armés locaux, continuent de combattre le M23 dans le territoire de Masisi.
Le porte-parole a souligné que le gouvernement congolais a lancé un "parcours urgent" pour résoudre de manière définitive la crise de sécurité qui sévit depuis plus de 25 ans dans l'est du pays.
Ce plan d'action inclut une coopération renforcée avec le bloc régional de la Communauté de Développement de l'Afrique Australe (SADC), envisageant des réponses principalement militaires.
"Hormis les opérations militaires que nous et la SADC préparons, nous envisageons des réponses principalement militaires. C'est la voie que nous avons choisie et qui, nous le savons, aura un coût humain", a déclaré Muyaya lors de l'entrevue.
Le gouvernement de la RDC continue d'accuser le Rwanda de soutenir le M23, des allégations que Kigali rejette en bloc.
Un sommet était prévu à Luanda en avril 2024 pour réunir les représentants des gouvernements en conflit, mais la rencontre n'a pas eu lieu.
Des discussions étaient également prévues entre les présidents Paul Kagame du Rwanda, Félix Tshisekedi de la RDC et le médiateur João Lourenço d'Angola, mais ces réunions n'ont pas encore été confirmées.
Bazikarev
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