Sous la présidence de Ndayishimiye, la monnaie nationale a subi une dévaluation dramatique, perdant plus de la moitié de sa valeur face au dollar américain.
Cette chute est attribuable à des politiques économiques inefficaces et une gestion gouvernementale opaque marquée par le népotisme.
L'inflation galopante qui en résulte rend les biens de première nécessité inaccessibles pour la majorité des Burundais, et le marché noir florissant témoigne de cette désolation économique.
Sur le plan politique, l'espace s'est rétréci considérablement. Le régime exerce une pression constante sur les partis d'opposition, notamment le Conseil national de liberation (CNL), avec des arrestations arbitraires et des violences qui mène à des assassinats ciblés.
Les médias étatiques sont manipulés et les rassemblements politiques sont systématiquement interdits et révèle un verrouillage de l'espace démocratique.
Les violations des droits humains sont devenues monnaie courante avec des disparitions forcées, des tortures et des exécutions extrajudiciaires largement documentées par des organisations telles que Human Rights Watch et Amnesty International. Ces pratiques témoignent d'une répression systématique contre les dissidents.
La justice, loin d'être indépendante, est perçue comme un outil du pouvoir exécutif. Les procès politiques révèlent une absence flagrante de séparation des pouvoirs, et les décisions de justice sont souvent influencées par des considérations politiques.
Sur le plan social, les politiques de Ndayishimiye ont aggravé les tensions ethniques et alimenté une crise humanitaire, poussant des milliers de Burundais à fuir le pays.
Sur la scène internationale, le Burundi apparaît de plus en plus isolé, limitant les investissements étrangers nécessaires.
Face à ces défis, des voix au sein du Burundi et de la diaspora appellent à des réformes substantielles pour restaurer l'intégrité des institutions, garantir les libertés fondamentales, et rétablir la confiance entre le gouvernement et le peuple.
Des recommandations incluent la mise en uvre d'une stratégie nationale contre la corruption, la démilitarisation des services publics, et l'organisation d'élections transparentes et crédibles.
Bazikarev
Source : https://fr.igihe.com/Burundi-Un-bilan-sombre-apres-quatre-ans-sous-Evariste-Ndayishimiye.html
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