Écoutant attentivement le peuple kenyan qui s'est exprimé haut et fort contre le projet de loi de finances 2024, Ruto a déclaré : "Je cède et, par conséquent, je ne signerai pas ce projet de loi, qui sera donc retiré."

Lors de cette conférence de presse à la State House, Ruto a souligné : "Nous devons engager une conversation en tant que nation."

La veille, de jeunes manifestants, principalement issus de la génération Z, ont pris d'assaut le parlement kenyan, transformant les rues de Nairobi en scènes de chaos.

Ils ont submergé les forces de l'ordre, incendié des véhicules de police et brisé des fenêtres, exprimant ainsi leur colère contre le projet de loi de finances 2024.

Les médias locaux rapportent que plusieurs personnes ont été blessées par balles lors des manifestations en cours, certains décès ayant été signalés.

Lors de la troisième lecture du projet de loi mardi, 195 députés ont voté en faveur du projet de loi tandis que 106 ont voté contre. Trois votes étaient nuls.

Les manifestations ont éclaté après cette décision, avec des affrontements violents entre manifestants et policiers.

Face à la pression croissante, le président Ruto a décidé de ne pas promulguer le projet de loi.

Le pays est aux prises avec une dette publique élevée, représentant 68 % du PIB, dépassant les seuils recommandés par les institutions internationales.

Ruto a souligné la nécessité de trouver une solution qui réponde aux préoccupations économiques tout en respectant la volonté du peuple.

Les manifestants se sont engagés dans des affrontements avec la police, qui a utilisé des grenades lacrymogènes et des canons à eau pour disperser la foule croissante

Franck_Espoir Ndizeye



Source : https://fr.igihe.com/Kenya-Ruto-cede-sous-la-pression-et-retire-le-projet-de-budget-conteste.html