Cet incident, survenu en présence de Mme Kabila, alimente une série d'accusations graves et exacerbé des tensions politiques déjà présentes dans le pays.
L'attaque de la résidence de l'ancien président de la République Démocratique du Congo, Joseph Kabila, a provoqué une onde de choc à Kinshasa, accentuant les tensions politiques en cours.
L'incident s'est produit en présence de l'épouse de l'ex-président, Olive Lembe Kabila. Selon les déclarations faites par Adam Shemishi, chargé de communication de l'ancienne première dame, des individus qui se réclament des forces du progrès, affiliés à l'UDPS, le parti au pouvoir dirigé par le président Félix Tshisekedi, ont tenté de forcer l'entrée de la résidence, violant ainsi le périmètre de sécurité.
Mme Olive Kabila a publiquement accusé Jean-Pierre Bemba, ancien ministre de la Défense et actuel ministre des Transports, d'être responsable de cette violation. Elle affirme que M. Bemba a fait supprimer les dispositifs de sécurité pour des raisons personnelles, facilitant ainsi l'incursion.
Cette accusation révèle une grave inquiétude quant à la manipulation potentielle des mesures de sécurité à des fins politiques ou personnelles.
L'incident ne se limite pas à une simple violation de la résidence mais est aussi interprété comme une tentative d'élimination physique de Mme Kabila.
Ces allégations mettent en lumière non seulement les tensions entre l'ancien et le nouveau régime mais également les problèmes de sécurité auxquels sont confrontés les anciens dirigeants dans un contexte de transition politique complexe.
En outre, Olive Kabila a exprimé son indignation face à ce qu'elle considère comme de l'ingratitude de la part de certains individus, qui selon elle, doivent leur position et leurs privilèges à l'ancien président Kabila.
Ce ressentiment pourrait refléter une frustration face à l'évolution des alliances politiques et à la manière dont certaines personnes, autrefois bénéficiaires du pouvoir de Kabila, se sont retournées contre lui.
Il est essentiel qu'une enquête approfondie soit menée pour établir les faits, déterminer les responsabilités et garantir que la sécurité des anciens présidents soit respectée, afin de préserver la stabilité politique du pays.
Tite Gatabazi
Source : https://fr.igihe.com/Deuxieme-attaque-armee-de-la-residence-de-l-ancien-President-de-la-RDC.html
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