C'est un contrôle préventif qu'il faut envisager pour veiller à ceux qui tenteraient de raviver l'idéologie génocidaire ou ceux qui veulent nier les faits du génocide contre les tutsi.
La présentation du rapport de la Commission des Affaires étrangères, de la Coopération et de la Sécurité s'appuie sur le débat qui a eu lieu en Mars dernier entre tous les intervenants en matière de lutte contre le génocide et le négationnisme.
Toute recherche sur le génocide devrait être menée sur l'accord préalable du ministère en charge de l'Unité Nationale et de l'Engagement Civique (MINUBUMWE).
L'Honorable Mugisha Alexis a souligné l'urgence de cette question, affirmant : " Nous devons veiller à ce que chaque recherche reflète la vérité historique et ne serve pas des agendas cachés. "
De même, l'Honorable Nkurunziza Innocent a insisté sur l'importance d'une vigilance accrue, citant des exemples de travaux qualifiés de "forgotten stories" qui dépeignent faussement le Rwanda sur la scène internationale.
Selon, Hon. Pr. Dusingizemungu Jean Pierre, la solution pourrait venir de la construction d'un centre à Kamonyi, qui coûtera plus de 400 millions de francs rwandais.
Ce centre vise à centraliser et à mieux gérer les preuves du génocide. " Cela garantira que les recherches futures seront bien encadrées et basées sur des preuves solides ", a-t-il expliqué.
Professeur Dusingizemungu Jean Pierre, un expert en études du génocide a poursuivi : " cette initiative affirme que l'éducation et l'accès aux archives authentiques sont essentiels pour contrer les narratifs négationnistes ".
Le ministère de l'Unité Nationale et de l'Engagement Civique a réitéré son engagement à surveiller et à réglementer les recherches sur le génocide pour éviter la propagation de fausses informations.
" Il est crucial que notre approche soit proactive pour défendre la vérité et la dignité de nos victimes ", a conclu Hon. Habiyaremye François.
BaziKarev
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