Dans l'ombre de son départ, s'élève Mambu Sita Sumbu, désormais porteur de l'espoir et des efforts pour cimenter la paix.
Cet écho de changement survient alors que Kinshasa et Kigali tissent, sous le regard médiateur de Joao Lourenço, président angolais et gardien de l'Union Africaine, les fils d'un accord destiné à apaiser les tumultes de l'Est de la grande République Démocratique du Congo.
Il y a de cela une semaine, Luanda, théâtre de diplomatie, réunissait ministres congolais et rwandais. Dans l'enceinte solennelle où résonnent les voix de la paix, ils ont cherché à démêler l'écheveau des conflits, où l'armée de la RDC et les insurgés du M23, se défient avec vigueur.
Un pacte fut scellé, aspirant à la neutralisation des FDLR. Proposé par Kinshasa, ce dessein fut tissé ensemble durant les dialogues des 7 et 8 août. Un consensus sur la fortification d'un mécanisme de vérification, enrichi de l'expertise tripartite, fut atteint, envisageant même d'accueillir d'autres gardiens pour veiller au fragile cessez-le-feu proclamé le quatrième jour d'août.
Pourtant, l'ombre de la neutralisation des FDLR demeure, ce fléau grandissant au Nord-Kivu est une ombre sur le cur de Kinshasa La scène se prépare pour un nouveau chapitre des pourparlers, avec les ministres des Affaires étrangères prêts à reprendre la quête de concorde les 9 et 10 septembre, précédés par le labeur des sages à la fin de ce mois.
Tite Gatabazi
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