Les deux publications évoquent des soi-disant '' actes présumés de viol '' perpétrés par des soldats rwandais dans des zones où la MINUSCA affirme que ces contingents n'ont jamais été déployés. "Il est regrettable que ces articles, malgré les informations détaillées que nous avons fournies, continuent de mentionner des contingents qui n'ont jamais opéré dans les localités en question," a déclaré la Mission dans un communiqué, révélant ainsi la fausseté des accusations avancées.
Les articles en question reposent essentiellement sur des témoignages non vérifiés de prétendues victimes, qui n'ont jamais signaler ces abus, un fait qui jette davantage le doute sur la crédibilité de ces accusations. Dans sa riposte, la MINUSCA a rappelé l'existence de multiples mesures préventives déjà mises en place pour lutter contre les abus sexuels. Ces mesures comprennent des campagnes de sensibilisation, la diffusion de messages via la radio et des SMS, ainsi qu'un système solide permettant aux victimes de signaler tout abus à travers différents canaux.
La MINUSCA a également souligné l'importance du soutien aux victimes, qui constitue le pilier de sa stratégie globale pour lutter contre les violences sexuelles. "Chaque victime signalant un abus est immédiatement orientée vers des prestataires spécialisés offrant des services médicaux, psychologiques, juridiques et une aide matérielle de base", a précisé le communiqué. La Mission a en outre mis en place un réseau de comités locaux de prévention, composés de plus de 1 000 membres issus des communautés locales, visant à favoriser l'accès des victimes aux services de signalement même dans les régions les plus isolées.
Chaque allégation d'abus fait l'objet d'une enquête rigoureuse par la MINUSCA. Lorsque des faits sont établis, les sanctions imposées peuvent aller jusqu'au rapatriement de tout un contingent, a rappelé la Mission. Néanmoins, dans le cas précis des accusations relayées par The New Humanitarian et Le Monde, les preuves manquent et les récits semblent être davantage alimentés par une volonté de diffamation que par des faits avérés, car aucun signalement d'abus n'a jamais été faites contre les soldats rwandais.
Contrairement aux insinuations des articles, les soldats rwandais qui participent depuis 20 ans aux missions de maintien de la paix sous l'égide de la MINUSCA, ont constamment respecté les règles strictes en matière de conduite et d'éthique militaire. Leur présence en Centrafrique a grandement contribué à la stabilisation du pays, qui lutte depuis plusieurs années contre des conflits internes.
Cette tentative de salir la réputation des Casques bleus rwandais n'a toutefois pas ébranlé l'engagement de la MINUSCA. La Mission réitère son objectif de poursuivre sa mission de stabilisation de paix en République centrafricaine, tout en veillant à la sécurité et à la dignité des populations locales, qu'elle continue de servir avec un dévouement sans faille.
Ainsi, la MINUSCA a fermement démenti ces accusations, tout en rappelant que l'exploitation sexuelle sous toutes ses formes est inacceptable. Elle réaffirme également son engagement de continuer à travailler pour assurer la paix et la stabilité de la République centrafricaine avec l'appui de ses partenaires, dont les soldats rwandais qui jouent un rôle crucial dans ce processus.
Cette déclaration de la MINUSCA, démentant ces fausses accusations visant les Casques bleus rwandais engagés dans la lutte pour la paix et la stabilité en Centrafrique, démontre une fois de plus que le Rwanda est régulièrement la cible de diffamations et d'accusations absurdes qui sont néanmoins systématiquement réfutées par des faits avérés et incontestables. Il est évident que ces allégations infondées sont en totale contradiction avec la réalité et s'inscrivent dans une campagne de dénigrement dont les Casques bleus rwandais sont injustement victimes.
Alain-Bertrand Tunezerwe
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