Le cardinal appelle à un dialogue pour résoudre l'insécurité persistante dans l'Est de la RDC, où les provinces du Nord-Kivu et de l'Ituri sont ravagées par des conflits armés.
Il met en garde contre un retrait précipité de la Monusco, la mission des Nations Unies en RDC, affirmant que cela serait une erreur. Il demande à la mission de reconsidérer son calendrier de retrait, étant donné la situation humanitaire critique dans ces régions.
Six mois après avoir déclaré que la RDC était en agonie, Fridolin Ambongo réitère ses propos, affirmant que c'est la réalité que nous vivons.
Selon lui, le pays est en faillite sur beaucoup de points, et le peuple congolais est perdu, ne sachant plus vers qui se tourner.
Il décrit une situation où tous les indicateurs sont au rouge, exprimant la gravité des problèmes rencontrés par la nation.
Sur les poursuites judiciaires qu'il aurait pu subir pour ses critiques, l'archevêque précise n'avoir jamais été convoqué par la justice et évoque sa rencontre avec le président Tshisekedi comme un moment pour dissiper les tensions.
Selon lui, le président partage de nombreuses préoccupations soulevées et est conscient de l'urgence d'apporter des solutions.
Le cardinal réfute également les accusations portées contre lui par le président Tshisekedi, qui l'avait accusé de propagande en faveur du Rwanda.
Il explique que ces malentendus ont été levés lors de leur discussion et insiste sur la nécessité de promouvoir la paix dans la sous-région, critiquant l'approche des dirigeants qui, selon lui, préparent davantage la guerre que la paix.
Fridolin Ambongo appelle la communauté internationale à s'engager davantage pour mettre fin aux conflits dans cette région en crise. " Une véritable volonté suffit à résoudre le conflit dans l'Est ", conclut le Cardinal Fridolin Ambongo
Bazikarev
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