Les relations entre Kigali et Kinshasa sont tendues depuis plusieurs années, notamment à cause du soutien de la RDC aux Forces Démocratiques pour la Libération du Rwanda (FDLR), un groupe armé composé des anciens génocidaires responsables du génocide contre les Tutsi en 1994. De son côté, Kinshasa accuse Kigali de soutenir le M23, un groupe rebelle opérant sur le territoire congolais. Les violences dans l'est de la RDC ont provoqué des déplacements massifs de populations et des appels à une intervention internationale.
Téte António, chef de la diplomatie angolaise, a souligné l'importance de ces négociations pour la stabilité de la région des Grands Lacs. Il a appelé les deux parties à faire preuve de " bonne foi " et à privilégier le dialogue afin d'éviter une escalade militaire.
Bien que les détails des discussions restent confidentiels, les observateurs régionaux espèrent que des engagements concrets seront pris concernant la sécurisation des frontières et la neutralisation des groupes armés.
La communauté internationale, notamment les Nations Unies et l'Union africaine, suit de près cette initiative diplomatique, considérée comme un test décisif pour la paix dans cette région tourmentée.
IGIHE
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