Parmi les contributions britanniques, 900 000 livres sterling sont destinées à l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) et à l'UNICEF, des partenaires potentiels dans cette lutte contre la MVD.
Ce financement permettra de renforcer la coordination des opérations, la surveillance de l'épidémie, ainsi que les soins psychosociaux et le soutien en santé mentale pour les communautés affectées.
La sensibilisation des populations et la prévention des risques occupent une place centrale, visant à limiter la propagation de cette maladie potentiellement mortelle.
Pour répondre aux demandes spécifiques du gouvernement rwandais, le Royaume-Uni a également alloué 600 000 livres sterling pour déployer des experts dans les domaines critiques de la réponse.
Une équipe médicale d'urgence britannique, composée de onze spécialistes, est déjà sur place pour soutenir la prévention et le contrôle des infections, en particulier dans les unités de soins intensifs qui accueillent des patients non atteints par le virus.
Cette équipe veille à ce que les services de santé continuent de fonctionner normalement, même en pleine crise.
Trois autres experts du UK Public Health Rapid Support Team sont actuellement à Kigali, travaillant avec l'UNICEF pour renforcer les efforts de sensibilisation au sein des communautés locales.
Ces experts sont en contact direct avec les populations pour promouvoir des comportements de prévention, élément crucial pour contenir le virus.
La collaboration du Royaume-Uni se manifeste également dans le domaine de la recherche, en soutenant les autorités rwandaises dans le lancement du premier essai de traitement pour la maladie à virus de Marburg.
Parallèlement, des fonds sont alloués à la Coalition for Epidemic Preparedness Innovations (CEPI), afin de soutenir les efforts de développement de vaccins et de traitements contre le MVD.
Ces recherches sont essentielles pour établir des bases solides de prévention et de prise en charge des patients.
L'épidémie au Rwanda a été confirmée comme étant d'origine zoonotique. Le ministre rwandais de la Santé, le Dr Sabin Nsanzimana, a révélé que le virus provient d'une grotte fréquentée pour des activités minières et abritant des chauves-souris frugivores, reconnues comme des porteurs potentiels du virus.
Depuis l'identification de la source de l'épidémie, des mesures strictes ont été prises pour limiter les contacts entre les humains et ces animaux, incluant la suspension des activités minières dans la région affectée.
Alison Thorpe, Haut-commissaire britannique au Rwanda, a déclaré : " Nous sommes fiers de collaborer avec le gouvernement rwandais, l'OMS et nos partenaires pour mettre fin à cette épidémie. La contribution du Royaume-Uni soutiendra les efforts impressionnants du Rwanda dans la lutte contre le virus de Marburg et la protection des vies humaines. Le Royaume-Uni reste aux côtés du gouvernement et du peuple rwandais pour mettre fin à cette épidémie aussi rapidement que possible. "
Bazikarev
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