Les détonations ont eu lieu juste après que Nangaa ait quitté la tribune, face à une foule nombreuse venue l'écouter. La première explosion a déclenché une panique immédiate, suivie d'une seconde qui a amplifié les pertes humaines. D'après les autorités hospitalières citées en conférence de presse, les 11 corps ont été acheminés à la morgue de l'hôpital général provincial, tandis que les blessés, dont certains dans un état grave, continuent d'être pris en charge.
Lors de la conférence, Corneille Nangaa a dénoncé un attentat orchestré par le gouvernement de Kinshasa, affirmant que ces explosions visaient à déstabiliser son mouvement. Aucune preuve n'a été présentée pour étayer cette accusation. En réponse, le président Félix Tshisekedi a qualifié l'attaque d'" acte terroriste odieux " via un communiqué officiel, promettant une enquête approfondie pour identifier les responsables.
Ce drame survient alors que le M23 consolide son contrôle sur Bukavu, prise le 14 février, dans un contexte de tensions croissantes avec les forces gouvernementales. La population, déjà éprouvée par des décennies de conflit, redoute une escalade de la violence. Les appels à la paix se heurtent à une réalité sombre, marquée par cet attentat qui ravive les blessures d'une région en crise.
L'article Bukavu: voici le bilan officiel de l'explosion lors du meeting de Corneille Nangaa à la place de l'indépendance est apparu en premier sur Kivu-Avenir.
0 Commentaires