Cette demande a été formulée à l'issue d'une réunion tenue au Rwanda, à l'église Saint Joseph, dans le district de Ngoma. La rencontre a porté sur le bien-être social, les stratégies de restauration de la paix dans la région des Grands Lacs et le renforcement de la foi chrétienne.
Les participants, parmi lesquels figuraient des évêques et d'autres hauts responsables de l'Église catholique des deux pays, ont souligné qu'un maintien prolongé de la fermeture des frontières maintiendrait des conséquences néfastes sur les populations et le commerce.
Le Burundi a justifié la fermeture de ses frontières en conditionnant leur réouverture à l'extradition des personnes impliquées dans le coup d'État de 2015. De son côté, le Rwanda affirme que les lois internationales l'empêchent de renvoyer des individus ayant fui leur pays.
Les évêques ont exprimé leur soutien aux discussions en cours entre le Rwanda et le Burundi : " la fermeture des frontières nuit à la croissance économique et au bien-être social. Nous appelons les dirigeants à faire preuve de sagesse pour rétablir la situation et renforcer l'unité entre nos pays. " ont-ils souligné.
Ils ont également abordé la situation sécuritaire à l'Est de la République Démocratique du Congo, réaffirmant leur appui aux pourparlers en cours entre les parties en conflit en vue d'une résolution pacifique. Par ailleurs, ils ont fermement dénoncé les discours de haine encouragés par le gouvernement de la RDC, estimant qu'ils alimentent la recrudescence des violences et des massacres.
Concernant l'éducation, les évêques ont exploré des stratégies pour améliorer la qualité de l'enseignement dans les deux pays. Ils ont également exprimé leurs inquiétudes face aux violences dont la jeunesse est parfois victime et ont appelé à des mesures concrètes pour assurer sa protection et son épanouissement.
IGIHE
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